Croix monumentale du cimetière de Ternant un beau patrimoine

Croix monumentale du cimetière de Ternant – Patrimoine du Nivernais en Bourgogne-Franche-Comté

La Croix monumentale du cimetière de Ternant est une croix édifiée en pierre, sur celle-ci il est inscrit: « XIV FÉVRIER MDCCCLXXIII » en chiffre romain MDCCCLXXIII = 1873. Elles sont deux belles croix sur ce cimetière situé le long de la départementale 30. La croix est située sur la partie basse du cimetière.

La croix possède un emmarchement pyramidal de trois marches, sur laquelle est posée un socle avec chanfrein sur sa partie haute. Une stèle cubique (dé) repose sur ce socle, elle porte un fût à pans, sur lequel trône la croix sommitale en pierre de taille. Les branches de cette croix sont elles aussi a pans.

MDCCCLXXIII = M (1000) + D (500) + C (100) + C (100) + C (100) + L (50) + X (10) + X (10) + I (1) + I (1) + I (1) = 1873 . Les symboles sont écrits et lus de gauche à droite, de la valeur la plus élevée à la plus faible.

Les croix constituent une part très importante du petit patrimoine de la Nièvre.

Les termes croix viennent du mot latin crux qui a le sens de « poteau ». Son usage en tant que symbole religieux remonte plusieurs siècles avant l’époque du Christ et a une valeur universelle. Le mot « calvaire » vient du latin « calvarium״, traduction de l’araméen “Golgotha”, voulant dire lieu où le Christ a été crucifié.

Depuis le IVe siècle, la croix est imposée comme symbole du Christianisme. L’usage d’ériger des croix aux bords des chemins et aux carrefours des villes et villages est très ancien. C’est ainsi que nos ancêtres devenus chrétiens commencent à les ériger, en l’honneur du vrai Dieu Jésus Christ, Sauveur du Monde.

Les croix et les calvaires ont pris la place des “ex voto” païens. Avec le soutien des fidèles riches, les paroisses se lancent dans l’édification de calvaires. Ce sont des signes extérieurs de richesse à la gloire de Dieu. Un phénomène de concurrence et d’émulation entre bourgs et villages intervient.

Certains de ces monuments, construits au XIXe siècle, sont des souvenirs des missions, périodes marquées par des confessions massives, par de nombreux offices au cours desquels, interviennent les prédicateurs qui exhortaient les habitants du village à une plus grande foi.

Difficile de retracer l’histoire des calvaires, beaucoup d’entre eux sont des monuments commémoratifs. Ils sont à l’endroit où s’est produit un événement exceptionnel, un événement dont l’issue fut funeste ou heureuse.

 Les grandes épidémies comme la peste ont donné lieu à l’érection de croix pour remercier le ciel d’avoir épargné un village, une famille.

La Crucifixion est très fréquemment représentée dans les églises catholiques et orthodoxes par un ou plusieurs crucifix de tailles diverses. Il en est de même des calvaires, des maisons habitées par un croyant, des cimetières, etc. Dans les églises orthodoxes, la croix est à 6 ou 8 branches contre 4 à 6 chez les catholiques.

Un crucifix a pour l’essentiel la forme d’une croix latine, dont la barre verticale est allongée vers le bas et courte vers le haut, et pouvant porter dans cette partie supérieure le sigle INRI, acronyme de Jésus de Nazareth, Roi des Juifs.

Une statuette ou image de Jésus est fixée à la croix, montrant les clous dans ses mains et ses pieds et une blessure dans son côté gauche, en référence aux récits de la Passion. Un calvaire se définit par une croix complexe avec des statues de personnages nombreux.

Rien à voir avec les milliers de crucifix qui jalonnent nos routes à la croisée des chemins qui ne sont pas du tout des calvaires, mais simplement des croix avec ou sans le Christ et des croix de mission.

Une « croix d’évangélisation » qui perpétue la tradition judéo-chrétienne. L’annonce orale des douze Apôtres vers les quatre points cardinaux y est symbolisée par trois perles sur chaque bras de la croix ; la perle centrale représentant le Verbe en Marie dans l’Église-mère de Jérusalem avec les quatre petites perles des quatre textes de référence évangélique. À minima le calvaire est une croix avec Jésus crucifié.

Mot d’origine latine qui signifie : “crâne” correspondant à l’araméen “Golgotha”. C’est le nom de la colline située à l’extérieur de la ville de Jérusalem où l’on exécutait les condamnés à mort et sur laquelle le Christ fut crucifié.

Ternant est une commune française, située dans le département de la Nièvre en région Bourgogne-Franche-Comté.

Bonne découverte de la Croix monumentale du cimetière de Ternant GPS 46.75061, 3.84034

Un clic pour situer les monuments nivernais sur une carte.

Découverte des triptyques de Ternant dans l’église Saint-Roch.

Découverte de l’église de Ternant – Église Saint-Roch.

  • Croix monumentale du Cimetière de Ternant
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