Le carré militaire d’Ourouër Aux Amognes un hommage

Le carré militaire d’Ourouër Aux Amognes – Patrimoine du Nivernais en Bourgogne-Franche-Comté

Le  » carré militaire d’Ourouër Aux Amognes  » est situé dans le cimetière a l’est du village, en bordure de la route en direction du village de Cognan.

Ce petit périmètre rectangulaire accueil quatre tombes de soldats de la « Grande Guerre », un des emplacements ne possède pas de croix ?.

Sur les croix blanches en béton, des plaques en aluminium brossées sur lesquelles sont inscrit les noms des soldats morts pour défendre la France pendant la guerre de 1914 – 1918.

Guillaudot Louis mort pour la France le 10 mai 1918

Gobet Joseph Gabriel mort pour la France le 22 août 1914

Desmergers Louis mort pour la France 16 août 1915

Sourd Paul mort pour la France « date inconnue »

Un carré militaire, peut être aussi appelé : pelouse d’honneur si l’espace est gazonné, c’est principalement un espace dédié, dans un cimetière aux sépultures de soldats tués au combat ou suite à leurs blessures lors de conflit.

Ce n’est qu’à partir du XIXe siècle que les fosses communes firent place aux sépultures individuelles.

Ce patrimoine mémoriel est constitué de 265 nécropoles nationales, de 2 000 carrés militaires communaux et de quelque 2 000 cimetières français situés dans 78 pays étrangers.

Le ministère de la défense et des anciens combattants est responsable de leur conservation et il veille également, en application des conventions internationales, à la pérennité des sépultures militaires étrangères en France.

Livre d’or du Ministère des pensions [Ourouër] (Loi du 25 octobre 1919)

Dès 1914, la qualité de « Mort pour la France » est attribuée aux civils et aux soldats victimes de la Première Guerre mondiale ; ainsi, tout au long du conflit, le ministère de la Guerre tient à jour un fichier de tous les soldats honorés de cette mention qui répondait à des critères précis : seules les personnes décédées entre le 2 août 1914 et le 24 octobre 1919, morts sur le champ de bataille ou à cause de dommages directement imputables au conflit, étaient susceptibles de la recevoir.


Par la loi du 25 octobre 1919, « relative à la commémoration et à la glorification des morts pour la France au cours de la Grande guerre », l’État lance le projet d’un Livre d’or comprenant les noms de tous ces héros anonymes, qui serait déposé au Panthéon.

Le ministère des Pensions, nouvellement créé, est chargé d’établir, à partir du fichier existant, la liste des Morts pour la France de chaque commune ; il l’adresse en 1929 aux maires qui la contrôlent et l’amendent.

Des correspondances témoignent souvent de ces échanges entre les deux parties. Toutefois, les décalages entre les noms figurant sur les monuments aux morts et ceux des Livres d’or proviennent du fait que la liste du ministère est établie en 1929 alors que les monuments aux morts ont presque tous été érigés entre 1920 et 1925. En 1935, la présentation matérielle du futur Livre d’or est fixée : 120 volumes devaient être imprimés en plusieurs exemplaires, dont un serait déposé au Panthéon.

Les contraintes budgétaires, puis le début de la Seconde Guerre mondiale, mirent fin au projet, en laissant subsister la documentation préparatoire.

Les Archives nationales conservent ainsi pour chaque commune française, la liste des soldats Morts pour la France, classée par ordre alphabétique des départements puis des localités. Ces listes nominatives communales Archives nationales (France).

Ourouër est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Un clic pour situer les monuments nivernais sur une carte.

Découverte du monument aux morts d’ Ourouër-aux-Amognes.

Découverte du beau château de Nyon.

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