Croix Nièvre ,

La croix de Charancy un patrimoine

La croix de Charancy – patrimoine du Nivernais en Bourgogne Franche-Comté.

La croix de Charancy est située sur une dénivellation à hauteur du carrefour de la départementale 281 et de la rue de Chalvron. Une croix monumentale en pierre de calcaire jaune.

La croix est portée par un fût pyramidal circulaire.

Les croix constituent une part importante du petit patrimoine de la Nièvre.

Les termes croix viennent du mot latin crux qui a le sens de « poteau ». Son usage en tant que symbole religieux remonte plusieurs siècles avant l’époque du Christ et a une valeur universelle. Le mot « calvaire » vient du latin calvarium, traduction de l’araméen Golgotha, voulant dire lieu où le Christ a été crucifié.

Une croix est généralement tournée vers l’ouest, car selon la tradition, le Christ est mort à l’ouest, face au soleil couchant. Depuis des millénaires, cette symbolique est aussi tourné vers le soleil couchant, attendant qu’il réapparaisse le lendemain.

Depuis le IVe siècle, la croix est imposée comme symbole du Christianisme. L’usage d’ériger des croix aux bords des chemins et aux carrefours des villes et villages est très ancien. C’est ainsi que nos ancêtres devenus chrétiens commencent à les ériger, en l’honneur du vrai Dieu Jésus Christ, Sauveur du Monde.

Les croix et les calvaires ont pris la place des ex voto païens. Avec le soutien des fidèles riches, les paroisses se lancent dans l’édification de calvaires. Ce sont des signes extérieurs de richesse à la gloire de Dieu. Un phénomène de concurrence et d’émulation entre bourgs et villages intervient.

Certains de ces monuments, construits au XIXe siècle, sont des souvenirs des missions, périodes marquées par des confessions massives, par de nombreux offices au cours desquels, interviennent les prédicateurs qui exhortaient les habitants du village à une plus grande foi.

Difficile de retracer l’histoire des calvaires, beaucoup d’entre eux sont des monuments commémoratifs. Ils sont à l’endroit où s’est produit un événement exceptionnel, un événement dont l’issue fut funeste ou heureuse.

 Les grandes épidémies comme la peste ont donné lieu à l’érection de croix pour remercier le ciel d’avoir épargné un village, une famille.

La Crucifixion est très fréquemment représentée dans les églises catholiques et orthodoxes par un ou plusieurs crucifix de tailles diverses. Il en est de même des calvaires, des maisons habitées par un croyant, des cimetières, etc. Dans les églises orthodoxes, la croix est à 6 ou 8 branches contre 4 à 6 chez les catholiques.

Un crucifix a pour l’essentiel la forme d’une croix latine, dont la barre verticale est allongée vers le bas et courte vers le haut, et pouvant porter dans cette partie supérieure le sigle INRI, acronyme de Jésus de Nazareth, Roi des Juifs.

Une statuette ou image de Jésus est fixée à la croix, montrant les clous dans ses mains et ses pieds et une blessure dans son côté gauche, en référence aux récits de la Passion. Un calvaire se définit par une croix complexe avec des statues de personnages nombreux.

Rien à voir avec les milliers de crucifix qui jalonnent nos routes à la croisée des chemins qui ne sont pas du tout des calvaires, mais simplement des croix avec ou sans le Christ et des croix de mission.

Une « croix d’évangélisation » qui perpétue la tradition judéo-chrétienne. L’annonce orale des douze Apôtres vers les quatre points cardinaux y est symbolisée par trois perles sur chaque bras de la croix ; la perle centrale représentant le Verbe en Marie dans l’Église Mère de Jérusalem avec les quatre petites perles des quatre textes de référence évangélique. À minima le calvaire est une croix avec Jésus crucifié.

Mot d’origine latine qui signifie : “crâne” correspondant à l’araméen “Golgotha”. C’est le nom de la colline située à l’extérieur de la ville de Jérusalem où l’on exécutait les condamnés à mort et sur laquelle le Christ fut crucifié.

Bonne découverte de la croix de Charancy GPS 47.38691, 3.75328

Charancy est un hameau Français de la commune de Saint Aubin des Chaumes du département de la Nièvre en région Bourgogne-Franche-Comté.

Sous l’Ancien régime la commune de Saint-Aubin des chaumes portait le nom de Charancy.

Un clic pour situer les monuments nivernais sur une carte.

Découverte du lavoir de la commune de Charancy.

  • La croix de Charancy un patrimoine
  • La croix de Charancy un patrimoine
  • La croix de Charancy un patrimoine
  • La croix de Charancy un patrimoine
École Mairie Nièvre ,

Ancienne Mairie école de Charancy un patrimoine

Ancienne Mairie école de Charancy – Patrimoine vernaculaire du Nivernais en Bourgogne-Franche-Comté

L’ancienne Mairie-école de Charancy  de plan rectangulaire, sa toiture est en ardoises, sur son fronton est gravé Mairie. Des cartes postales anciennes attestes qu’elle était une mairie-école.

Avec la mise en place des lois Ferry rendant l’enseignement primaire gratuit et obligatoire jusqu’à 13 ans (1881-1882), les communes reçoivent aussi l’obligation de se doter d’une école publique laïque. Dans beaucoup de communes, on construit un local municipal qui est à la fois mairie et école. La forme la plus répandue est la mairie dans un corps central et dans des ailes symétriques l’école des filles et l’école des garçons. Souvent, il s’y trouve des logements de fonction pour les instituteurs et institutrices. Le fronton de la mairie porte très souvent la mention de la devise de la République : « Liberté, égalité, Fraternité ». Ces ensembles ajoutent au caractère monumental des hôtels de ville, et affirment la présence de la république sur le territoire national. Avec les écoles-mairies ou mairies-écoles, la république s’implante dans les campagnes. L’école incarne la politique d’instruction de la IIIe République. C’est à la mairie et à l’école que se fait l’éducation des citoyens. La fréquentation des ensembles mairie-école familiarise les milieux ruraux à la démocratie et à l’idée républicaine.

À l’époque antique, la commune de Saint-Aubin-des-Chaumes voit se développer une petite agglomération en lien avec un sanctuaire gallo-romain dédié au dieu Gobannus, le sanctuaire de Couan. Ce sanctuaire, dédié à un dieu forgeron, est probablement en relation avec les établissements métallurgiques antiques présents aux abords du Crot-au-Port, en forêt domaniale de Chauffour-Ferrières, à Fontenay-près-Vézelay. Le site religieux a été abandonné dès la fin du VIe siècle. Il a été identifié suite à un pillage archéologique dans les années 1970.

Charancy est un hameau Français de la commune de Saint Aubin des Chaumes du département de la Nièvre en région Bourgogne-Franche-Comté.

Sous l’Ancien régime la commune de Saint-Aubin des chaumes portait le nom de Charancy.

Bonne découverte ancienne Mairie école de Charancy GPS 47.39043, 3.74924

Un clic pour situer les monuments nivernais sur une carte.

Découverte du lavoir de la commune de Charancy.

Cours d'eau Fontaines Morvan Nièvre Source

Les sources du village de Charancy un patrimoine

Les sources du village de Charancy – Le patrimoine de l’eau – Patrimoine du Nivernais en Bourgogne Franche-Comté.

Les sources du village de Charancy, sont situées le long de la rue Poitrat, elles alimentent une auge et une mare, puis le ruisseau de Charancy, qui se jette dans la Cure, commune de Pierre-Perthuis. Un endroit paisible, à découvrir !

Le Ruisseau de Charancy est un affluent du Ruisseau des Goths. Longueur totale du Ruisseau 3,7 kilomètres, il traverse Domecy-sur-Cure (89), Fontenay-près-Vézelay (89),  Pierre-Perthuis (89), Saint-Aubin-des-Chaumes (58)

Une fontaine est d’abord le lieu d’une source, d’une eau vive qui sort de terre. La fontaine est aussi la construction faite pour recueillir l’eau jaillissant d’une source ou amenée sous pression ou par gravité par un conduit.

Fontaine, se dit aussi de tout le corps d’architecture qui sert pour l’écoulement, pour l’ornement, pour le jeu des eaux d’une fontaine. La fontaine a aussi désigné le vaisseau de cuivre ou de métal, de grès, de terre cuite où l’on garde de l’eau dans les maisons, et encore le robinet par où coule l’eau d’une fontaine.

Les fontaines ont été un des facteurs d’hygiène, en limitant le risque de choléra ou de maladies véhiculées par les puits risquant d’être contaminés par les excréments et eaux usées. Certaines fontaines jouaient aussi le rôle d’abreuvoir. (Les Fontaines sur la place de l’église furent construites sur un ancien puits artésien.)

S’abreuver : Pourvoir abondamment en liquide des êtres vivants, le sol, certains matériaux, de manière à désaltérer ou imbiber jusqu’à saturation. 

Charancy est un hameau Français de la commune de Saint Aubin des Chaumes du département de la Nièvre en région Bourgogne-Franche-Comté.

Sous l’Ancien régime la commune de Saint-Aubin des chaumes portait le nom de Charancy.

Bonne découverte Les sources du village de Charancy GPS 47.39027, 3.74997

Un clic pour situer les monuments nivernais sur une carte.

Découverte de ancienne Mairie école de Charancy.

Découverte du lavoir de la commune de Charancy.

  • Les sources du village de Charancy
  • Les sources du village de Charancy
  • Les sources du village de Charancy
  • Les sources du village de Charancy
  • les sources de charancy
  • les sources de charancy
Lavoirs Morvan Nièvre ,

Lavoir de Charancy un patrimoine

Lavoir de Charancy – Patrimoine vernaculaire de Saint-Aubin-des-Chaumes – Patrimoine du Nivernais en Bourgogne Franche-Comté.

Le lavoir de Charancy a été bien restauré, il est situé en bordure du village. De magnifiques reflets sont à observer sur son bassin. Le lavoir possède une toiture à deux pantes, en tuiles mécaniques. Le lavoir de Charancy situé entre la départementale 281 et la rue du Carré.

Les lavoirs constituent une part importante du petit patrimoine bâti de la Nièvre.

Les conditions de travail y étaient fort pénibles, les intempéries, les mains des femmes, plongées dans l’eau fraîche et parfois, glacée l’hiver, en ressortaient souvent meurtries, gercées et crevassées.

Elles faisaient une grande consommation de pommade pour pouvoir continuer leur dur labeur.

Le lavoir était réputé autrefois, pour être un lieu de médisance, mais il permettait de rompre l’isolement des femmes, la solidarité des dames était bien présente, ne serait-ce que pour tordre le linge à deux en sens inverse.

Le Parlement vote une loi le 3 février 1851, celle-ci accorde un crédit spécial, pour subventionner à hauteur de 30 %, la construction des lavoirs couverts et, prévoit que « c’est au lavoir commun que la laveuse trouvera une distribution commode d’eau chaude et d’eau froide, des appareils de séchage qui lui permettent une économie de temps, et qui lui évitent d’effectuer le blanchissage dans l’habitation ».

Le rôle social du lavoir était primordial.

C’est là que les copines se retrouvaient, chacune ayant une place précise, sous l’autorité de la doyenne. On riait, on papotait.

Les femmes qui ne pouvaient pas faire garder leurs enfants en bas âge les amenaient au lavoir. il était autrefois un lieu de rencontre animé où se retrouvaient régulièrement les habitantes.

Le lavoir représente tout un pan de notre mémoire populaire.

C’est à ce titre qu’il doit être respecté, entretenu et sauvegardé.

La préservation du patrimoine passe aussi par l’émotion qu’il suscite.

Découverte de l’intérieur de l’église de Tronsanges – Église Saint-Abdon.

Saint-Aubin-des-Chaumes est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région de Bourgogne Franche-Comté.

Un clic pour situer les monuments nivernais sur une carte.

Découverte des sources du village de Charancy- Le patrimoine.

Découverte de l’ancienne Mairie école de la commune de Charancy.

Bonne découverte du Lavoir de Charancy GPS 47.39167, 3.75104

  • Lavoir de Charancy
  • Lavoir de Charancy un beau patrimoine
  • Lavoir de Charancy
  • Lavoir de Charancy
  • Lavoir de Charancy un beau patrimoine
  • Lavoir de Charancy un beau patrimoine
  • Lavoir de Charancy un beau patrimoine
  •  Charancy Nièvre Passion
Croix Nièvre ,

Croix Jean Baptiste Jourdan un patrimoine

Croix Jean Baptiste Jourdan – Croix de Chalvron – Patrimoine du Nivernais en Bourgogne Franche-Comté.

La Croix Jean Baptiste Jourdan est située au carrefour de la rue du même nom et du C10, chemin de Saint Roch.

Cette croix est prise par la végétation. Sur le dessus de son fût cylindrique une simple croix. Ses branches sont hexagonales. Au pied de cette croix une statuette représentant la sainte Vierge.

Les croix constituent une part importante du petit patrimoine de la Nièvre.

Les termes croix viennent du mot latin crux qui a le sens de « poteau ». Son usage en tant que symbole religieux remonte plusieurs siècles avant l’époque du Christ et a une valeur universelle.

Le mot « calvaire » vient du latin calvarium, traduction de l’araméen Golgotha, voulant dire lieu où le Christ a été crucifié.

Orientation de la croix

Une croix est généralement tournée vers l’ouest, car selon la tradition, le Christ est mort à l’ouest, face au soleil couchant. Depuis des millénaires, cette symbolique est aussi tourné vers le soleil couchant, attendant qu’il réapparaisse le lendemain.

Histoire de la croix

Depuis le IVe siècle, la croix est imposée comme symbole du Christianisme. L’usage d’ériger des croix aux bords des chemins et aux carrefours des villes et villages est très ancien.

C’est ainsi que nos ancêtres devenus chrétiens commencent à les ériger, en l’honneur du vrai Dieu Jésus Christ, Sauveur du Monde.

Les croix et les calvaires ont pris la place des ex voto païens. Avec le soutien des fidèles riches, les paroisses se lancent dans l’édification de calvaires. Ce sont des signes extérieurs de richesse à la gloire de Dieu. Un phénomène de concurrence et d’émulation entre bourgs et villages intervient.

Certains de ces monuments, construits au XIXe siècle, sont des souvenirs des missions, périodes marquées par des confessions massives, par de nombreux offices au cours desquels, interviennent les prédicateurs qui exhortaient les habitants du village à une plus grande foi.

Difficile de retracer l’histoire des calvaires, beaucoup d’entre eux sont des monuments commémoratifs. Ils sont à l’endroit où s’est produit un événement exceptionnel, un événement dont l’issue fut funeste ou heureuse.

 Les grandes épidémies comme la peste ont donné lieu à l’érection de croix pour remercier le ciel d’avoir épargné un village, une famille.

Crucifix

La Crucifixion est très fréquemment représentée dans les églises catholiques et orthodoxes par un ou plusieurs crucifix de tailles diverses.

Il en est de même des calvaires, des maisons habitées par un croyant, des cimetières, etc. Dans les églises orthodoxes, la croix est à 6 ou 8 branches contre 4 à 6 chez les catholiques.

Un crucifix a pour l’essentiel la forme d’une croix latine, dont la barre verticale est allongée vers le bas et courte vers le haut, et pouvant porter dans cette partie supérieure le sigle INRI, acronyme de Jésus de Nazareth, Roi des Juifs.

Une statuette ou image de Jésus est fixée à la croix, montrant les clous dans ses mains et ses pieds et une blessure dans son côté gauche, en référence aux récits de la Passion.

Un calvaire se définit par une croix complexe avec des statues de personnages nombreux.

Rien à voir avec les milliers de crucifix qui jalonnent nos routes à la croisée des chemins qui ne sont pas du tout des calvaires, mais simplement des croix avec ou sans le Christ et des « Croix de mission ».

Croix d’évangélisation

Une « croix d’évangélisation » qui perpétue la tradition judéo-chrétienne. L’annonce orale des douze Apôtres vers les quatre points cardinaux y est symbolisée par trois perles sur chaque bras de la croix ; la perle centrale représentant le Verbe en Marie dans l’Église Mère de Jérusalem avec les quatre petites perles des quatre textes de référence évangélique.

À minima le calvaire est une croix avec Jésus crucifié.

Mot d’origine latine qui signifie : “crâne” correspondant à l’araméen “Golgotha”. C’est le nom de la colline située à l’extérieur de la ville de Jérusalem où l’on exécutait les condamnés à mort et sur laquelle le Christ fut crucifié.

Chalvron est un hameau de la commune de Saint Aubin des Chaumes, commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne Franche-Comté.

Un clic pour situer les monuments nivernais sur une carte.

Découverte de l’ancienne Mairie école de la commune de Charancy.

Découverte des sources du village de Charancy- Le patrimoine.

  • Croix Jean Baptiste Jourdan
  • Croix Jean Baptiste Jourdan
  • Croix Jean Baptiste Jourdan
Nièvre Puits ,

Puits de Chalvron un patrimoine

Le puits de Chalvron – Patrimoine du Nivernais en Bourgogne Franche-Comté.

Ce puits de Chalvron est placé en bordure du Chemin de Saint-Roch, incorporé dans un mur en pierre.

Un beau puisard, protégé par une voûte semi sphérique incorporée au mur.

Les Puits sont un important patrimoine vernaculaire de la Nièvre

Autrefois, bien avant que l’eau n’arrive au robinet de nos foyers, les puits étaient avec les fontaines et les cours d’eau les seuls lieux d’alimentation en eau potable.

Les puits et les fontaines sont souvent situés au centre d’une place, ils constituent alors, un lieu majeur de la sociabilité villageoise, un lieu d’échanges, de discussions et parfois de conflits, vers lequel convergent principalement les ménagères et les enfants, au moins deux fois par jour, matin et soir.

L’eau des puits est utilisée comme point d’eau autour des maisons et, pour arroser les jardins et les cultures.

Les premiers puits sont probablement de très simples trous non protégés des éboulements et qui n’ont pas résisté au temps et, de ce fait ont disparu.

Jusqu’aux années 60, le mécanisme des puits était construit en bois en pierre. Dès la révolution industrielle, fin du XIXe siècle, le mécanisme est fabriqué en métal et les puits fonctionnent désormais à l’aide d’un système mécanique.

Un puits à eau est le résultat d’un terrassement vertical, par forage, havage, ou manuel permettant l’exploitation d’une nappe d’eau souterraine, un aquifère.

L’eau est remontée au niveau du sol grâce à un récipient placé au bout d’une corde, ou par pompage. Les puits sont très divers, en raison de leur mode de creusement, leur profondeur, leur volume d’eau, ou leur équipement.

Un peu d’Histoires :

Les témoignages archéologiques anciens datent du Néolithique, et ils sont en Europe localisés sur le pourtour de la Méditerranée ou en Europe centrale et Europe de l’Est.

Le plus ancien puits du monde a été découvert à Chypre sur le site de Kissonerga, daté du Xe au IXe millénaire.

Les premiers puits étaient de très simples trous non protégés des éboulements et qui n’ont pas résisté au temps et de ce fait ont disparu.

Sur les places des villes, on creusait de larges puits, si la situation des localités ne permettait pas l’établissement d’une fontaine.

 Les puits placés extérieurement sur la voie publique étaient d’une grande simplicité.

Ceux qui s’ouvraient dans les églises où les cloîtres étaient souvent très richement ornés.

Leurs margelles, les supports des poulies, devenaient un motif de décoration. Il existe encore dans quelques villes de France des puits ayant conservé leurs armatures de fer des XVe et XVIe siècles.

Les constructeurs du moyen âge ne procédaient pas autrement que nous pour percer des puits.

Creusant un trou cylindrique, ils y placent un rouet de bois de chêne, sur lequel on élevait le mur en tour ronde.

Déblayant peu à peu sous le rouet, celui-ci descendait avec la portion de maçonnerie qu’il supportait ; on complétait, à mesure de l’abaissement du rouet, cette maçonnerie cylindrique dans la partie supérieure. (Dictionnaire Raisonne de l’Architecture Française – Volume 7- Viollet-le-Duc)Le puits est le résultat d’un terrassement vertical, par forage manuel, qui permet l’exploitation de la nappe d’eau souterraine.

Cette eau est remontée au niveau du sol grâce à un seau ou une pompe, manuelle. Les puits sont très divers, que ce soit par leur mode de terrassement, de réalisation, de leur profondeur, de leur volume d’eau, ou de l’équipement qu’il possède.

L’eau :

En France, le volume d’eau souterraine est estimé à 2000 milliards de mètres cubes dont 100 milliards de m3/an s’écoulent vers les sources et les cours d’eau.

Environ 7 milliards de m3/an sont prélevés dans les nappes d’eau souterraine, par captage des sources, puits ou forages ; la moitié est utilisée pour l’eau potable.

Suivant les nappes, les volumes soutirés par année (par les exploitations) sont de l’ordre de 1 à 10% de leur débit naturel mais, dans certains cas, ce pourcentage peut atteindre 50%, voire 100%.

Bonne découverte du puits de Chalvron GPS 47.38104, 3.76901

Chalvron est un hameau de la commune de Saint Aubin des Chaumes, commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne Franche-Comté.

Un clic pour situer les monuments nivernais sur une carte.

Découverte de l’ancienne Mairie école de la commune de Charancy.

Découverte des sources du village de Charancy- Le patrimoine.

  • Puits de Chalvron
  • Puits de Chalvron
  • Puits de Chalvron
  • Puits de Chalvron