La "Roche de Suize"

La « Roche de Suize » – La « Chaise à Butheaux » La « Chaise à Buthiaux » – Chaise à Buthiau – Pierre de légende de Fâchin – Patrimoine du Nivernais en Bourgogne Franche-Comté.

La « Roche de Suize » est située aux abords du Mont de « La Suize », un chaos granitique quartzique. Pour la rejoindre prendre un petit chemin, puis, au carrefour un chemin plein Nord en direction de « Les Champs Suize », ensuite un layon plein Est jusqu’à la Roche de Suize en sous-bois.
Au sud, la forêt de Chalençon, traversée par la voie gallo-romaine de Bibracte à Château-Chinon, culmine à 796 m par les roches de Suize, énorme couronnement de quartz laiteux comportant de nombreuses géodes de quartz hyalin. Ces roches ont donné lieu à de multiples légendes.
On y a vu les ruines d’une ville antique, l’œuvre du diable, le rendez-vous des sorcières.
La plus grosse roche, dont la forme rappelle vaguement celle d’un siège, s’appelait « Chaise à Butheau » (du nom du hameau voisin).
La crête des roches de Suize limite les deux bassins versants, Seine et Loire. Une légende raconte que des fées ont voulu autrefois faire passer les eaux de l’Yonne à la Loire, à travers la forêt de Chalençon, en creusant une énorme tranchée entre les deux vallées : La tranchée des Mittets, de nos jours disparue (« Les Mittets » est le nom d’une ferme abandonnée, sur la commune voisine de Glux). Cette légende est peut être en rapport avec une ancienne exploitation de carrières (celle des roches de Suize) ou de la construction de la voie romaine.
Cette région de Fachin est riche en effet de vestiges antiques.
Aux Buteaux, où l’on a trouvé des monnaies romaines, existaient jadis une chapelle dédiée à St Marc et une fontaine sacrée.
Visité lors d’une de mes recherches de documents et de pierres de toutes sortes dans le Nivernais: « Chaos Granitique, Pierres de légendes, monolithes, mégalithes, Dolmen, Menhirs, rochers etc. ».
Le Morvan fut une montagne dont les sommets atteignaient les trois mille mètres d’altitude.
M. Boreau est le premier qui mentionne « La Chaise à Butheaux » ou « Roche Chaise à l’Âne »: « c’était là, dit-il, que les Druides réunissaient leurs disciples pour leur apprendre les dogmes de la religion, les former au sacerdoce, et les initier aux secrets de la magie, qui est en fait la connaissance des lois de la nature… ».
d’aprés G. de Soultrait dans le Répertoire archéologique du département de la Nièvre en 1875. De l’époque Celtique ?.
L’Album Nivernais la cite parmi les monuments détruits en 1838, mais sans le décrire davantage, le Congrès archéologique de 1852 et Mlle Chevalier en 1867 font écho à Boreau, mais sans y rien ajouter. Abimé et exploité pas complètement détruit.
Congrès archéologique de France Société française 1852 page 127 à 129 – Revue de Folklore français -Tome2 n°1 – 1931 page 129.
L’abbé Baudiau cite également : « Sur la montagne au Sud-Est des Butheaux, on voyait jadis un gros bloc de rocher nommé vulgairement la Chaise à Butheaux, c’était une sorte de siège gigantesque, que quelques archéologues ont regardé comme un monument celtique, son nom serait formé de deux mots : but, ou montagne, et théos, dieu… ». Le Morvan, essai géographique, topographique et historique – Auteur BAUDIAU Jacques (Abbé) publication Librairie Guénéraud – Paris, 1854. De là ils conclurent naturellement qu’elle dut être consacrée aux dieux de la Gaule, cette absurde étymologie a éveillé la fantaisie du Dr Bogros qui écrit: « on a cherché dans ce mot un radical grec (Théos = dieu), on peut choisir d’ailleurs entre le Taaut phénicien, le Toth égyptien ou le Thau celtique… Jean-Gabriel Bulliot se contente lui de rapporter la tradition légendaire, d’après Achille Millien: « on montre encore, dit-il, dans la commune de Villapourçon, « »La Roche Chaise » d’où l’âne de Saint-Martin s’est élancé et a sauté jusqu’à Montigny sur Canne », puis il ajoute : « La Roche Chaise » paraît la même que celle plus connue sous le nom de « Chaise-à-Butheaux », au-dessus du hameau de ce nom, bâti au Nord-Est de l’autre côté de la forêt, elle forme une sorte de chaise gigantesque que qu’on a regardée comme un monument druidique’.
Cette pierre en forme de siège gigantesque, dite « Chaise à Buteaux », a donné lieu à de nombreuses légendes populaires. Cette Roche porterait des traces d’une cité antique à l’œuvre du diable et des réunions de sorcières.
Cité dans « Pierres à légendes de Bourgogne » – Auteur Saintyves Pierre-Nature publication « Les Éditions du Pas de l’Anne – 1998 ». Roland Niaux, « Fâchin », Histoire et archéologie en Morvan et Bourgogne,‎ 9 février 1994. Congrès archéologique de France Société Française de 1852, page 127 à 129 – Revue du Folklore français -Tome2 , n°1 de 1931, page 129.

La Chaise à Buthiau ci-dessus est citée dans le Tomes II du Nivernois (1838) album Historique et Pittoresque de Mortelet, Barat et Bussière. Dans le Tome deux il est raporté page184 qu’elle à été détruite.
Bonne découverte de La « Roche de Suize » GPS Position Latitude : N 46°58.913′ (46°58’54.8″) – Longitude : E 3°58.855′ (3°58’51.3″) Altitude : 799.00 mètres – Fâchin est une commune française, située dans le département de la Nièvre en région Bourgogne Franche-Comté.
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Découverte de l’église de Arleuf – Église Saint Pierre.