Lavoir de Gimouille – Patrimoine du Nivernais en Bourgogne-Franche-Comté
- Le lavoir de Gimouille est en plein air il est principalement alimenté par une petite source, qui ne suffit pas seule à subvenir à son remplissage.
- Le bassin est de plan rectangulaire et bordé d’imposantes margelles.
- Sa source est mal protégée par un ouvrage en béton. L’édifice est situé au départ de la rue du Lavoir sur la droite.
- .Les lavoirs constituent une part importante du petit patrimoine bâti de la Nièvre.
- Le Parlement vote une loi le 3 février 1851 qui accorde un crédit spécial, pour subventionner à hauteur de 30 %, la construction des lavoirs couverts et, prévoit que « c’est au lavoir commun que la laveuse trouvera une distribution commode d’eau chaude et d’eau froide, des appareils de séchage qui lui permettent une économie de temps, et qui lui évitent d’effectuer le blanchissage dans l’habitation ».Le rôle social du lavoir était primordial. C’est là que les femmes se retrouvaient, chacune ayant une place précise, sous l’autorité de la doyenne. On riait, on papotait.
- Les femmes qui ne pouvaient pas faire garder leurs enfants en bas âge venaient avec eux au lavoir.
- Il était autrefois un lieu de rencontre animé où se retrouvaient régulièrement les habitantes.Les conditions de travail y étaient fort pénibles, les intempéries, les mains des femmes, plongées dans l’eau fraîche et parfois, glacée l’hiver, en ressortaient souvent meurtries, gercées et crevassées.
- Elles faisaient une grande consommation de pommade pour pouvoir continuer leur dur labeur. Le lavoir était réputé autrefois, pour être un lieu de médisance, mais il permettait de rompre l’isolement des femmes, la solidarité des dames était bien présente, ne serait-ce que pour tordre le linge à deux en sens inverse
- Le lavoir représente tout un pan de notre mémoire populaire. C’est à ce titre qu’il doit être respecté.
- Il fallait souvent faire plusieurs voyages dans la journée, parfois sur plusieurs kilomètres pour aller au lavoir du pays, pour pouvoir porter les corbeilles de linge sale, le coffre, le battoir, parfois la planche à laver, et naturellement le savon et la brosse. La brouette (la beurouette en patois morvandiau) qui n’était pas d’une grande capacité.
- On l’utilisait en décoction froide. La saponaire est une plante à fleurs violacées qui pousse au printemps au bord de l’eau. Certains lavoirs étaient équipés de cheminées pour produire la cendre nécessaire au blanchiment du linge.
- Gimouille est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne Franche-Comté. Bonne découverte du Lavoir de Gimouille – Patrimoine vernaculaire de Gimouille GPS 46.94233, 3.0847
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- Découverte de l’église de Gimouille – Église Saint Laurent.