Menhir de la Pierrefiche de Breugnon un patrimoine

Menhir de la Pierrefiche – Patrimoine du Nivernais en Bourgogne-Franche-Comté.

Ce menhir de la Pierrefiche est situé dans les bois « les Varennes », en limite des communes de Saint-Pierre-du-Mont, Breugnon et Ouagne. Il daterait de 3000 ou 4000 ans avant Jésus-Christ. Altitude de 233 mètres.

De forme pyramidale, incliné, il mesure environ 2.50 mètres de hauteur pour 1.50 mètres au plus large. Il est placé au-dessus d’une veine d’eau souterraine, située à 15 mètres de profondeur, qui, se partage en deux autres veines. Il est en grès conglomératique (une alternance de grès, de conglomérats).

Un sondage effectué à sa base en 1887 par H.Jacquinot a livré des vestiges gallo-romains et les champs alentour livrent des silex taillés appartenant à différentes époques, dont le Néolithique. A deux cents
mètres de ce menhir un vaste bloc posé à la surface du sol est présenté localement comme un dolmen, mais aucune fouille ou relevé précis n’a jamais pu authentifier cette détermination.

Ce lieu propice aux effets de la foudre, fascinait les hommes qui décidèrent d’élever ce monument religieux à cette force de la nature. Ils en faisaient un lieu sacré, propre au culte de la divinité.

Les Menhirs douteux de Clamecy par J-J Thomasset  Année 1930 pp. 568-570. Il écrivait

« Les blocs de grès erratiques ou sauvages sont abondants sur les plateaux jurassiques de la bordure Nord-ouest du Morvan. On les considère comme d’âge albien ou sparnacien. Ils peuvent être suivis vers le sud jusqu’au delà de Clamecy .

Ils sont particulièrement abondants et de grande taille sur un plateau, formé de calcaire rauracien. On sait que les mégalithes sont fort rares dans la Nièvre, presque tous ceux qui ont été décrits étant faux. Ceux ci, menhirs, pierres a bassins, dolmens, se rencontrent surtout en terrain granitique, particulièrement granit porphyroïde, où l’érosion est capricieuse.

Les blocs d’aspect plus ou moins remarquable, mais d’origine naturelle, donnent lieu à des légendes. Il peut en être de même des grès, ceux-ci étant pris parfois pour des mégalithes. Ainsi, en présence de blocs isolés par l’érosion, parfois devenus légendaires, il est assez difficile de décider si ce sont des monuments, menhirs ou bornes-limite. D’après le récit, corroboré par d’autres, d’une dame âgée de quatre-vingts ans (en 1930), il existait naguère en ce lieu, avant que les terres ne fussent cultivées, de nombreuses pierres dressées.

Il y a une trentaine d’années on voyait encore, parait-il, une trentaine de blocs debout. Les travaux de culture les ont renversés.
Les habitants attachent peut-être une certaine importance à ces pierres, car un bloc a été transporté au cimetière de Clamecy et placé sur une tombe.

D’après les témoignages cités il y aurait donc eu là de véritables menhirs, peut-être des alignements. Le cas serait analogue à celui du « Champ de la Justice › à Autun : Petits menhirs détruits par la culture et dont les débris subsistent dans les buissons et broussailles.
Enfin un paysan nous affirma que cette pierre debout datait des Romains, ce qui est l’expression de la plus haute antiquité.
Un seul bloc dressé, géologiquement en place, ne saurait être qualifié menhir avec certitude. Mais faits et témoignages convergeant permettent de soupçonner que les plus grands, les plus beaux, de ces blocs erratiques, jonchant le plateau, ont peut-être été érigés en menhirs.

Comme la plupart de ceux-ci sont détruits. si même ils ont existé, il est impossible de conclure. Le problème a toute apparence d’être insoluble ». Je trouve avec tout le respect du à Mr J-J Thomasset que rien n’est figé en histoire.

Parmi tous les témoignages que nous ont laissés les civilisations néolithiques, les plus spectaculaires sont monuments érigés avec des pierres de très grandes tailles et que l’on appelle mégalithes (du grec, grosse pierre) parmi lesquels on distingue les menhirs et dolmens.

Beaucoup sont réduits à l’état de vestiges ou ont disparu, il en resterait en France plus de 5000.
Bien lieux dits conservent le souvenir d’un mégalithe présent ou disparu comme les Pierrefiche.
Leurs dimensions pouvant atteindre une dizaine de mètres.

Le poids de ces blocs de pierre, alimente bien des légendes et croyances : fées, sorciers, druides etc.

Intégrés dans les croyances locales les menhirs ont été parés de bien des vertus.

Aussi, l’église qui luttait contre les cultes païens ou les superstitions s’engagea à supprimer les pierres que les gens trompés par les ruses du démon vénéraient. Charlemagne en ordonna leur destruction.

Bonne découverte du Menhir de la Pierrefiche GPS spécial randonnées 47.41443, 3.46398

La commune de Breugnon est située dans le département de la Nièvre en Bourgogne-Franche-Comté. La commune comprend deux hameaux : Latrault et Villaines.

Un clic pour situer les monuments nivernais sur une carte.

Découverte du château de Villaine de Breugnon.

Découverte du lavoir de Latrault hameau de Breugnon.

  • Menhir de la Pierrefiche de Breugnon
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