Lavoirs Nièvre

Lavoir du centre de Bazolles un patrimoine vernaculaire

Lavoir du centre de Bazolles – Patrimoine du Nivernais en Bourgogne-Franche-Comté

Le lavoir du centre de Bazolles est situé le long de la route du bourg parallèle à la départementale 958. Un petit lavoir de plein air, clos par un mur de brique plâtrière. Son petit bassin est entouré de margelles en pierre sur trois côtés, le dernier est un petit muret en béton. Sa source est protégée par un ouvrage en forme de niche.

Les lavoirs constituent une part importante du petit patrimoine bâti de la Nièvre.

Le Parlement vote une loi le 3 février 1851 qui accorde un crédit spécial, pour subventionner à hauteur de 30 %, la construction des lavoirs couverts et, prévoit que « c’est au lavoir commun que la laveuse trouvera une distribution commode d’eau chaude et d’eau froide, des appareils de séchage qui lui permettent une économie de temps, et qui lui évitent d’effectuer le blanchissage dans l’habitation ».

Le rôle social du lavoir était primordial. C’est là que les femmes se retrouvaient, chacune ayant une place précise, sous l’autorité de la doyenne. On riait, on papotait.

Les femmes qui ne pouvaient pas faire garder leurs enfants en bas âge venaient avec eux au lavoir.

Il était autrefois un lieu de rencontre animé où se retrouvaient régulièrement les habitantes.

Les conditions de travail y étaient fort pénibles, les intempéries, les mains des femmes, plongées dans l’eau fraîche et parfois, glacée l’hiver, en ressortaient souvent meurtries, gercées et crevassées. Elles faisaient une grande consommation de pommade pour pouvoir continuer leur dur labeur. Le lavoir était réputé autrefois, pour être un lieu de médisance, mais il permettait de rompre l’isolement des femmes, la solidarité des dames était bien présente, ne serait-ce que pour tordre le linge à deux en sens inverse.

Le lavoir représente tout un pan de notre mémoire populaire. C’est à ce titre qu’il doit être respecté,

Il fallait souvent faire plusieurs voyages dans la journée, parfois sur plusieurs kilomètres pour aller au lavoir du pays, pour pouvoir porter les corbeilles de linge sale, le coffre, le battoir, parfois la planche à laver, et naturellement le savon et la brosse. La brouette (la beurouette en patois morvandiau) qui n’était pas d’une grande capacité.

– Le coffre, le Cabasson, ou boîte à laver, souvent aussi le carrosse (ou parfois, caisse). Renforcé avec des chiffons ou de la paille, et calé au bord de la pierre à laver, il permettait à la lavandière de se mettre à genoux avec un minimum de confort.

– Le battoir à linge : le tapoir, en patois morvandiau le tapoué. La lavandière mettait le linge en boule et « tapait » dessus avec énergie : elles tapoueillaient!

– La planche à laver : on l’utilisait pour laver à la rivière ou à la fontaine : elle remplaçait la margelle à laver du lavoir.

– Le chevalet était fabriqué en bois, il permettait de suspendre provisoirement le linge et de le faire égoutter, lorsqu’il n’y avait pas d’étendoir au lavoir. 

– Le savon sert à décoller la crasse, à détacher le linge sale, le gros savon, conditionné en forme de gros cube. On pouvait utiliser la saponaire, appelée aussi herbe à foulon (dans certaines régions, les foulons piétinaient foulaient au pied – la laine dans des bassins), dont les racines ont particularité de faire de la mousse. On l’utilisait en décoction froide. La saponaire est une plante à fleurs violacées qui pousse au printemps au bord de l’eau.

– La brosse : la fameuse brosse à chiendent, aucune tâche ne doit lui résister.

Certains lavoirs étaient équipés de cheminées pour produire la cendre nécessaire au blanchiment du linge.

Généralement le lavoir est un espace public, un lieu de vie réservé aux femmes comme le café du village l’est aux hommes. C’est au XVIIIe siècle que l’on construit la première génération de lavoirs dont l’architecture va s’améliorer avec la loi de 1851 sur l’hygiène. Il est souvent couvert et fermé pour protéger les lavandières des intempéries. Situé naturellement à proximité d’une source en eau, il est généralement composé de plusieurs bassins, la fontaine, puis le rinçoir (où on dégage le linge des restes de saleté et de savon), le lavoir, a bien souvent un abreuvoir en aval destiné aux animaux. Le lavoir est souvent couvert de petites tuiles plates en terre cuite, son bassin est rectangulaire, ses margelles sont en pierre de taille.

Bonne découverte du Lavoir du centre de Bazolles GPS 47.14396, 3.61846

Bazolles est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

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Bonne découverte du Monument aux morts de la commune de Bazolles

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Nièvre Pigeonnier - Colombier

Pigeonnier de Bazolles un patrimoine

Pigeonnier de Bazolles – Patrimoine du Nivernais en Bourgogne-Franche-Comté

Le pigeonnier de Bazolles est situé au nord de la commune de Bazolles, sur le chemin qui mène au grand lavoir, un pigeonnier du lieu-dit le château. L’édifice est de plan carré sa toiture est en petite tuile plate en terre cuite, il est transformé en habitation.

Les Colombiers  et les Pigeonniers du Nivernais un patrimoine bien présent dans notre région.

Un colombier est à l’époque féodale un édifice destiné à loger et à élever des pigeons. Le colombier, est l’héritier du columbarium romain, il est d’ailleurs nommé plus souvent pigeonnier.

Depuis le XVIIIe siècle, le terme de colombier peut désigner une forme de tour, indépendant des autres bâtiments, qui est de diverses formes : circulaire, carré, octogonale, rectangulaire.

Le colombier est souvent d’origine médiévale, tandis que le pigeonnier est plutôt contemporain.

La définition d’un pigeonnier selon Viollet-le-Duc : « Bâtiment destiné à contenir des troupes de pigeons et à leur permettre de pondre et de couver leurs œufs à l’abri des intempéries ».

L’intérieur du colombier, c’est l’espace imparti aux pigeons, il est principalement divisé en nichoirs aussi appelés boulins. Chaque boulin est le logement d’un couple de pigeons. (La fiente est une fumure recherchée.)

C’est le nombre de boulins qui indique la capacité du pigeonnier, c’était un signe extérieur de richesse, car le nombre de boulins est proportionnel à la surface des terres exploitées, possédées, il est difficile de dater ces bâtiments, les plus anciens colombiers sont du XIVe siècle, les pigeonniers des XVIIe-XVIIIe siècles, car après l’abolition des privilèges, lors de la révolution, de nombreux pigeonniers sont construits, beaucoup de pigeonniers datent donc du XIXe siècle.

Chaque boulin correspondait à la possession d’un arpent, carré (ou acre) de terre, c’est-à-dire 50 ares ou 5 000 m² multipliés par le nombre de boulins divisés par 2 = y hectares.

Le pigeonnier c’est aussi un signe de richesse, d’où certaines tricheries dans la comptabilité du nombre de boulins déclarés sont apparues, de façon à surestimer ses terres, car certains propriétaires malins rajoutaient de faux boulins pour faire croire qu’ils avaient beaucoup plus de terre afin de mieux marier leurs enfants, d’où l’origine de l’expression « se faire pigeonner ».

Les mutations agricoles des temps modernes, par l’introduction des cultures fourragères comme la betterave, ont condamné insensiblement l’intérêt nourricier et la rentabilité de l’élevage en colombier.

Dans un extrait d’« Un cours complet d’agriculture » d’Antoine Parmentier, tome douzième, p. 419-425, Marchant, 1805, on peut lire « […] que l’on peut donc considérer cet oiseau comme le meilleur sarcleur et le plus utile que le laboureur puisse employer, car, ce ne sont pas les herbes qu’il enlève, comme la main de l’homme qui en laisse les racines, c’est du principe de ces mauvaises herbes qu’il purge les terres, en ramassant les graines qui reviennent à leur surface pendant les différents labours, ou celles qui se sèment d’elles-mêmes dans les intervalles d’un labour à l’autre, il sait en débarrasser la terre, mieux qu’on ne ferait avec un crible. »

Pendant le moyen âge, la construction d’un colombier était un privilège réservé à la féodalité. Un colombier est construit en maçonnerie.

La construction d’un pigeonnier était donc une affaire importante. Tous les châteaux possédaient un ou plusieurs pigeonniers, les manoirs, demeures des chevaliers, petits châteaux sans tours ni donjons, pouvaient encore posséder un pigeonnier. Il n’est pas besoin de dire que les abbés, qui étaient tous seigneurs féodaux, et qui possédaient les établissements agricoles, les mieux exploités pendant le moyen âge, avaient des pigeonniers dans les cours des abbayes, dans les fermes qui en dépendaient, les prieurés et les obédiences. Les propriétaires de trente-six arpents avaient le droit de joindre à leur habitation, un pigeonnier en bois de seize pieds de hauteur et pouvant contenir seulement de soixante à cent vingt boulins. On entend par boulins du grec: bôlos, les trous pratiqués dans les colombiers et destinés à la ponte des œufs de pigeons.

Bonne découverte du Pigeonnier de Bazolles GPS 47.14057, 3.61735

Bazolles est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

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Nièvre Pierre des morts

Pierres des Morts de Bazolles un remarquable patrimoine

Pierres des Morts de Bazolles – Patrimoine du Nivernais en Bourgogne-Franche-Comté

Les Pierres des morts de Bazolles sont situées devant l’église de village, sur la place qui longe la départementale 958. Trois imposantes pierres des morts, cubiques de plan rectangulaire permettaient de déposer les défunts.

Nous pouvons en découvrir de très nombreuses sur notre département.

Ces pierres des morts sont aussi appelées reposoirs, ces pierres plates se trouvent généralement devant une église, un édifice religieux, un cimetière, une croix, elles servent principalement à accueillir un cercueil.

Elles permettent de déposer aussi, un court instant, le défunt avant l’office, elles servent aussi de banc, l’utilité de ces pierres se perd dans la nuit des temps. Il est dit qu’autrefois en l’absence du curé et pendant l’activité du travail dans les champs, le mort y était déposé et pouvait ainsi y rester quelques jours, avant d’être enterré selon le rite chrétien, lors du retour de l’homme d’Église.

On les appelle aussi « tables des morts » ces dalles de pierre sur lesquelles les porteurs pouvaient déposer le cercueil, le brancard portant le corps du défunt recouvert d’un drap. Ils pouvaient permettre de se reposer sur des trajets longs ou difficiles depuis la maison du défunt à l’église puis au cimetière.

Ce sont des blocs de pierre ou des monuments en maçonnerie de toutes  tailles, pouvant recevoir un cercueil, un brancard, un défunt.

Il existe aussi des lanternes des morts et croix hosannières souvent situées au centre des cimetières, les pierres des morts servant de table liturgique. On célébrait autrefois la fête des Morts au pied de ces croix et de ces fameuses lanternes, elles pouvaient être situées sur le toit des églises, ou des édifices  religieux.

Les croix hosannières dites hosannaire ou croix de l’ hosannaire sont des édicules funéraires construits entre les XIIe et XVIe siècles.

Bonne découverte des Pierres des morts de Bazolles GPS 47.14317, 3.61801

Bazolles est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

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Mairie Nièvre village

La Mairie de Bazolles un Hôtel de ville

La Mairie de Bazolles – Un patrimoine du Nivernais en Bourgogne-Franche-Comté

La Mairie de Bazolles est située au carrefour de la départementale 256 et 958. Ce bâtiment de plan rectangulaire est constitué d’un étage et de combles aménagés. L’originalité de cette mairie est sa façade qui de chaque côté du bâtiment principal est en escalier de trois « marches ». Derrière la mairie est située l’école du village. Bazolles est située au cœur du département de la Nièvre, dans la dépression du Bazois à l’ouest du Morvan.

Le village est traversé par le canal du Nivernais reliant l’Yonne à la Loire. Il servait autrefois principalement au transport du bois du Morvan vers Paris. Le canal est alimenté par les étangs de Vaux et de Baye.

La Mairie – l’Hôtel de Ville

La mairie, est le regroupement administratif d’une commune d’une ville, qui est placé dans un bâtiment qu’on appelle hôtel de ville, maison communale, maison commune ou bureau communal, dans une commune ce lieu, ce bâtiment est la mairie.

Le fronton de la mairie porte très souvent la mention de la devise de la République : « Liberté, égalité, Fraternité ». Ces ensembles ajoutent au caractère monumental des hôtels de ville, et affirment la présence de la république sur le territoire national. Avec les écoles-mairies ou mairies-écoles, la république s’implante dans les campagnes.

Avec la mise en place des lois Ferry rendant l’enseignement primaire gratuit et obligatoire jusqu’à 13 ans (1881-1882), les communes reçoivent aussi l’obligation de se doter d’une école publique laïque.

Dans beaucoup de communes, on construit un local municipal qui est à la fois mairie et école. La forme la plus répandue est la mairie dans un corps central et dans des ailes symétriques l’école des filles et l’école des garçons. Souvent, il s’y trouve des logements de fonction pour les instituteurs et institutrices.

L’école incarne la politique d’instruction de la IIIe République. C’est à la mairie et à l’école que se fait l’éducation des citoyens. La fréquentation des ensembles mairie-école familiarise les milieux ruraux à la démocratie et à l’idée républicaine.

L’époque moderne voit se développer les « petites écoles » destinées à donner une instruction de base aux enfants (lire, écrire, compter), notamment avec l’Ordonnance du 13 décembre 1698. Le roi Louis XVI oblige les parents de France à envoyer leurs enfants dans les écoles paroissiales, dites « petites écoles ».

Cette obligation s’applique aux enfants jusqu’à l’âge de quatorze ans.

Le pouvoir royal encourage ces écoles, mais sans s’impliquer, ni pour l’organisation ni pour le financement. Les petites écoles sont donc sous la dépendance des évêques et des communautés locales.

Le financement vient uniquement des familles, ce qui ne favorise pas un enseignement suivi. Ces petites écoles, surtout présentes dans les villes et dans certaines régions, sont généralement réservées aux garçons.

Bonne découverte de La Mairie de Bazolles GPS 47.14361, 3.61787

Bazolles est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

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Calvaires et croix Croix Crucifix Nièvre

Crucifix de Bazolles un patrimoine vernaculaire

Crucifix de Bazolles – Croix de mission – Patrimoine du Nivernais en Bourgogne-Franche-Comté

Le Crucifix de Bazolles est situé sur la place de l’église Saint-Symphorien. Cette belle croix de mission est datée de 1861, cette date est inscrite sur la stèle avec une croix, le socle est cubique il repose sur une pyramide de trois marches. La croix en fonte moulée porte une représentation du Christ crucifié.

Les croix constituent une part importante du petit patrimoine de la Nièvre.

Les termes croix viennent du mot latin crux qui a le sens de « poteau ». Son usage en tant que symbole religieux remonte plusieurs siècles avant l’époque du Christ et a une valeur universelle. Le mot « calvaire » vient du latin « calvarium״, traduction de l’araméen “Golgotha”, voulant dire lieu où le Christ a été crucifié.

Depuis le IVe siècle, la croix est imposée comme symbole du Christianisme. L’usage d’ériger des croix aux bords des chemins et aux carrefours des villes et villages est très ancien. C’est ainsi que nos ancêtres devenus chrétiens commencent à les ériger, en l’honneur du vrai Dieu Jésus Christ, Sauveur du Monde.

Les croix et les calvaires ont pris la place des “ex voto” païens. Avec le soutien des fidèles riches, les paroisses se lancent dans l’édification de calvaires. Ce sont des signes extérieurs de richesse à la gloire de Dieu. Un phénomène de concurrence et d’émulation entre bourgs et villages intervient.

Certains de ces monuments, construits au XIXe siècle, sont des souvenirs des missions, périodes marquées par des confessions massives, par de nombreux offices au cours desquels, interviennent les prédicateurs qui exhortaient les habitants du village à une plus grande foi.

Difficile de retracer l’histoire des calvaires, beaucoup d’entre eux sont des monuments commémoratifs. Ils sont à l’endroit où s’est produit un événement exceptionnel, un événement dont l’issue fut funeste ou heureuse.

 Les grandes épidémies comme la peste ont donné lieu à l’érection de croix pour remercier le ciel d’avoir épargné un village, une famille.

La Crucifixion est très fréquemment représentée dans les églises catholiques et orthodoxes par un ou plusieurs crucifix de tailles diverses. Il en est de même des calvaires, des maisons habitées par un croyant, des cimetières, etc. Dans les églises orthodoxes, la croix est à 6 ou 8 branches contre 4 à 6 chez les catholiques.

Un crucifix a pour l’essentiel la forme d’une croix latine, dont la barre verticale est allongée vers le bas et courte vers le haut, et pouvant porter dans cette partie supérieure le sigle INRI, acronyme de Jésus de Nazareth, Roi des Juifs.

Une statuette ou image de Jésus est fixée à la croix, montrant les clous dans ses mains et ses pieds et une blessure dans son côté gauche, en référence aux récits de la Passion. Un calvaire se définit par une croix complexe avec des statues de personnages nombreux.

Rien à voir avec les milliers de crucifix qui jalonnent nos routes à la croisée des chemins qui ne sont pas du tout des calvaires, mais simplement des croix avec ou sans le Christ et des croix de mission.

Une « croix d’évangélisation » qui perpétue la tradition judéo-chrétienne. L’annonce orale des douze Apôtres vers les quatre points cardinaux y est symbolisée par trois perles sur chaque bras de la croix ; la perle centrale représentant le Verbe en Marie dans l’Église-mère de Jérusalem avec les quatre petites perles des quatre textes de référence évangélique. À minima le calvaire est une croix avec Jésus crucifié.

Mot d’origine latine qui signifie : “crâne” correspondant à l’araméen “Golgotha”. C’est le nom de la colline située à l’extérieur de la ville de Jérusalem où l’on exécutait les condamnés à mort et sur laquelle le Christ fut crucifié.

Bonne découverte du Crucifix de Bazolles GPS 47.143, 3.61792

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Fontaines Nièvre Pompe Pompes Puits

Un Puits et sa pompe à Bazolles un remarquable patrimoine

Un Puits et sa pompe à Bazolles – Patrimoine du Nivernais en Bourgogne-Franche-Comté

Le puits et sa pompe sont situés devant la mairie, en bordure du carrefour des départementales 256 et 958. Ce puits communal est à la disposition des habitants de la commune (de nombreuses servitudes sont encore en vigueur). Le puits en pierre de plan octogonal est clos d’une dalle, sur laquelle est fixée une belle pompe à bras. Devant le puits, une dalle permet de récupérer de l’eau dans un creuset pour éventuellement abreuver un petit animal.

La pompe est une pompe borne aspirante et refoulante pour puits de toutes profondeurs, la royale B19 en fonte de fer moulée avec chemise et clapet à queue et vis de vidange en cuivre. Sa hauteur totale est de 1,70 m, son diamètre est de 100 m/m. Elle à un débit moyen de 3000 l. Cette belle pompe à eau est fabriquée par la maison Briau et Compagnie de Tours, fondée en 1854 (sous la raison sociale G. Briau et A. Soudée), installée à Tours puis à La Riche (Indre-et-Loire). Commercialisé dans les années 1937.

Les Fontaines sont nombreuses dans le Nivernais

Autrefois, bien avant que l’eau n’arrive au robinet de nos foyers, les fontaines publiques étaient avec les puits et les cours d’eau les seuls lieux d’alimentation en eau potable.

Les fontaines et les puits sont souvent situés au centre d’une place et constituaient un lieu majeur de la sociabilité villageoise. Elles sont devenues lieu d’échanges, de discussions, parfois de conflits, vers lequel convergeaient principalement les ménagères et les enfants, et cela au moins deux fois par jour, matin et soir.

Les fontaines ont été un des facteurs d’hygiène, en limitant le risque de choléra ou de maladies véhiculées par les puits risquant d’être contaminés par les excréments et eaux usées.

Toutes les couches sociales se retrouvaient à la fontaine pour prendre de l’eau, laver le linge, la vaisselle, les enfants aimaient se retrouver près de ces édifices.

Les fontaines publiques étaient l’un des symboles d’urbanisme et de civilisation, d’hygiène, de grandeur de la cité. Elles requéraient de nombreux et couteux investissements, en travail, en argent, en entretien, un bien payé par tous pour tous.

Les volontés publiques ont amené les autorités locales à développer une politique de création de fontaines, d’abreuvoirs, de lavoirs, pour un meilleur confort et l’hygiène.

Ce fut notamment le cas en Bourgogne–Franche-Comté dès les XVIIIe – XIXe siècles. Il faudra attendre l’arrivée de l’eau courante dans les maisons et les fermes pour voir la fin de la corvée d’eau journalière et l’allégement d’un fardeau multiséculaire.

De nos jours, les fontaines ont perdu leur usage domestique, elles n’en restent pas moins des éléments appréciés du patrimoine communal.

Il nous en reste un très intéressant patrimoine, capable de surprendre touristes et promeneurs qui les découvrent.

Définition de fontaine : Eau vive qui vient d’une source et se répand à la surface du sol, du lieu d’où surgit cette eau. Bassin, bords, source d’une fontaine. fontaine jaillissante, intermittente, pétrifiante; aller, puiser (de l’eau) à la fontaine. Les fontaines ont été un des facteurs d’hygiène, en limitant le risque de choléra ou de maladies véhiculées par les puits risquant d’être contaminés par les excréments et eaux usées. Certaines fontaines jouaient aussi le rôle d’abreuvoir.

En Europe, le fontainier ou fontainier parfois désigné par la population était chargé de l’entretien, des réparations ou de dégeler la fontaine en hiver.

L’eau qui coule, évoquée par la chanson « À la claire fontaine… », le bruit du jet d’une fontaine avait la réputation d’apaiser celui qui l’entendait. « Il fait grand bien aux fiévreux de voir des peintures représentant des fontaines, des rivières, des cascades. Si quelqu’un, la nuit, ne peut trouver le sommeil, qu’il se mette à contempler des sources et le sommeil viendra » a écrit l’architecte Léon Battista Alberti dans De re aedificatoria. C’est un élément encore utilisé comme tel dans certains parcs et jardins et en ville.

Une fontaine est d’abord le lieu d’une source, d’une « eau vive qui sort de terre ». C’est le cas de la mythique fontaine de jouvence. La fontaine est aussi la construction faite pour recueillir l’eau jaillissant d’une source ou amenée – sous pression ou par gravité – par un conduit. « Fontaine, se dit aussi de tout le corps d’architecture qui sert pour l’écoulement, pour l’ornement, pour le jeu des eaux d’une fontaine. » La fontaine a aussi désigné le « vaisseau de cuivre ou de quelque autre métal, où l’on garde de l’eau dans les maisons », et encore le robinet de cuivre par où coule l’eau d’une fontaine.

Bonne découverte d’un puits et sa pompe à Bazolles GPS 47.14347, 3.61798

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