Colombier de Dirol un patrimoine

Colombier de Dirol – Tours de Dirol – Patrimoine du Nivernais en Bourgogne Franche-Comté.

Le Colombier de Dirol et sa tour propriété d’une des fermes du village, ils sont datés du XVIIe siècle, situés prés du canal du Nivernais, le long de la départementale 528.

Une tours est aussi à observer.

Ils sont tout deux coiffé d’une toiture en poivrière, recouverte de petites tuiles plates de terre cuite de la région. Ils appartiennent à une ferme datée du XVIIe siècle, rénovée dans la 1ère moitié XIX siècle.

Le site est constitué par un bâtiment de 15 mètres de long flanqué d’une tour au sud-est. Une tour colombier qui se trouve plus au nord, de l’autre côté de la cour de l’exploitation agricole.

Histoire des colombiers :

Un colombier est à l’époque féodale un édifice destiné à loger et à élever des pigeons. Le colombier, est l’héritier du columbarium romain, il est nommé plus souvent pigeonnier.

Depuis le XVIIIe siècle, le terme de colombier peut désigner une forme de tour, indépendant des autres bâtiments, elle est de plan circulaire, carré, rectangulaire.

L’intérieur du colombier, c’est l’espace imparti aux pigeons, il est principalement divisé en nichoirs aussi appelés boulins.

Chaque boulin est le logement d’un couple de pigeons. (La fiente est une fumure recherchée et elle est recueillie pour cela).

C’est le nombre de boulins qui indique la capacité du pigeonnier, c’était un signe extérieur de richesse, car le nombre de boulins est proportionnel à la surface des terres exploitées, possédées, il est difficile de dater ces bâtiments, les plus anciens colombiers sont du XIVe siècle, les pigeonniers des XVIIe-XVIIIe siècles, car après l’abolition des privilèges, lors de la révolution, de nombreux pigeonniers sont construits, beaucoup de pigeonniers datent du XIXe siècle.

Chaque boulin correspondait à la possession d’un arpent carré (ou acre) de terre, c’est-à-dire 50 ares ou 5 000 m² multipliés par le nombre de boulins divisés par 2 = y hectares.

Le pigeonnier est aussi un signe de richesse, car le nombre de boulins étant proportionnel à la surface des terres exploitées.

Certaines tricheries dans la comptabilité du nombre de boulins déclarés, sont apparues de façon à surestimer ses terres, certains propriétaires malins, rajoutaient de faux boulins pour faire croire qu’ils avaient beaucoup plus de terre afin de mieux marier leurs enfants, d’où l’origine de l’expression « se faire pigeonner ».

Bibliographie: MARLIERE (A.). — Statistique de l’arrondissement de Clamecy, Clamecy, Cegretin Imp., 1859.
SOULTRAIT (Georges Richard, comte de). — Dictionnaire topographique du département de la Nièvre, 1865
SOULTRAIT (Georges Richard, comte de). — Répertoire archéologique du département de la Nièvre, 1875

COLAS (B.). — Vestige d’habitat seigneurial fortifié dans l’Ouest Nivernais, XIe-XVIe siècle. Dijon, 1994, (thèse de doctorat s.d. M. Bur, Nancy).

Dirol est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne Franche-Comté.

Un clic pour situer les monuments nivernais sur une carte.

Découverte de l’église de Dirol – Église Saint Martin.

Découverte de la ferme de Dirol – Domaine de Dirol.

Bonne découverte du Colombier de Dirol GPS 47.32039, 3.65596

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