Crucifix de Balleray – Patrimoine vernaculaire du Nivernais en Bourgogne-Franche-Comté
Le crucifix de Balleray est situé sur le côté droit de l’église du village, cette croix monumentale en bois a été superbement rénovée, elle est érigée sur une stèle cubique en pierre de taille calcaire. La stèle repose sur une marche. Une autre croix en fonte moulée de couleur noire sur une stèle est placée devant l’église.
Les habitants pratiquent un pèlerinage annuel en l’honneur de Saint-Hubert, le saint patron de la chasse, des forestiers et de l’environnement, mais aussi des confréries des fourreurs, bouchers, ouvriers de la métallurgie, armuriers, opticiens, mathématiciens. Le jour de la Saint-Hubert, le sel, le pain et l’eau sont bénis pour protéger contre les morsures. Les chiens, les chevaux, les oiseaux de proie des chasseurs se voient imposer les clefs de saint Hubert pour être protégés contre la maladie. Saint-Hubert est honoré le 30 mai et le 30 septembre.
Les croix constituent une part importante du petit patrimoine de la Nièvre.
Les termes croix viennent du mot latin crux qui a le sens de « poteau ». Son usage en tant que symbole religieux remonte plusieurs siècles avant l’époque du Christ et a une valeur universelle.
Le mot « calvaire » vient du latin « calvarium », traduction de l’araméen « Golgotha », voulant dire lieu où le Christ a été crucifié.
Depuis le IVe siècle, la croix est imposée comme symbole du Christianisme.
L’usage d’ériger des croix aux bords des chemins et aux carrefours des villes et villages est très ancien.
C’est ainsi que nos ancêtres devenus chrétiens commencent à les ériger, en l’honneur du vrai Dieu Jésus Christ, Sauveur du Monde.
Les croix et les calvaires ont pris la place des « ex voto» païens. Avec le soutien des fidèles riches, les paroisses se lancent dans l’édification de calvaires.
Ce sont des signes extérieurs de richesse à la gloire de Dieu. Un phénomène de concurrence et d’émulation entre bourgs et villages intervient.
Certains de ces monuments, construits au XIXe siècle, sont des souvenirs des missions, périodes marquées par des confessions massives, par de nombreux offices au cours desquels, interviennent les prédicateurs qui exhortaient les habitants du village à une plus grande foi.
Difficile de retracer l’histoire des calvaires, beaucoup d’entre eux sont des monuments commémoratifs. Ils sont à l’endroit où s’est produit un événement exceptionnel, un événement dont l’issue fut funeste ou heureuse. Les grandes épidémies comme la peste ont donné lieu à l’érection de croix pour remercier le ciel d’avoir épargné un village, une famille.
La Crucifixion est très fréquemment représentée dans les églises catholiques et orthodoxes par un ou plusieurs crucifix de tailles diverses.
Il en est de même des calvaires, des maisons habitées par un croyant, des cimetières, etc.
Dans les églises orthodoxes, la croix est à 6 ou 8 branches contre 4 à 6 chez les catholiques.
Un crucifix a pour l’essentiel la forme d’une croix latine, dont la barre verticale est allongée vers le bas et courte vers le haut, et pouvant porter dans cette partie supérieure le sigle INRI, acronyme de Jésus de Nazareth, Roi des Juifs.
Une statuette ou image de Jésus est fixée à la croix, montrant les clous dans ses mains et ses pieds et une blessure dans son côté gauche, en référence aux récits de la Passion.
Un calvaire se définit par une croix complexe avec des statues de personnages nombreux.
Rien à voir avec les milliers de crucifix qui jalonnent nos routes à la croisée des chemins qui ne sont pas du tout des calvaires, mais simplement des croix avec ou sans le Christ et des croix de mission.
Une « croix d’évangélisation » qui perpétue la tradition judéo-chrétienne. L’annonce orale des douze Apôtres vers les quatre points cardinaux y est symbolisée par trois perles sur chaque bras de la croix ; la perle centrale représentant le Verbe en Marie dans l’Église-mère de Jérusalem avec les quatre petites perles des quatre textes de référence évangélique.
À minima le calvaire est une croix avec Jésus crucifié.
Mot d’origine latine qui signifie : “crâne” correspondant à l’araméen “Golgotha”. C’est le nom de la colline située à l’extérieur de la ville de Jérusalem où l’on exécutait les condamnés à mort et sur laquelle le Christ fut crucifié.
Bonne découverte du crucifix de Balleray GPS 47.07642, 3.28117
Balleray est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.
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