Girouette du faucheur un beau patrimoine

Girouette du faucheur – Patrimoine du Nivernais en Bourgogne-Franche-Comté

La girouette du faucheur est située route des Ombreaux, aux hameau du même nom de la commune d’Arzembouy. Cette girouette représente un homme avec une faux sur l’épaule tenant une lanterne (un sablier), une représentation d’un faucheur partant au travail dans les champs.

Pendant les épidémies de peste, on a représenté la mort avec une faux (la faucheuse) car la maladie fauchait les vies des gens, de la même façon que le paysan fauchait les blés en grande quantité d’un seul coup de lame.

Depuis, la faux est représentée de façon allégorique comme étant un attribut de la Mort personnifiée et même comme l’outil avec lequel elle sépare l’âme du corps.

Pendant tout le XIXe siècle, les gens des campagnes restent plus nombreux que les habitants des villes. Dans les champs, les travaux se font à la main. Tout le monde travaille : adultes, enfants, personnes âgées.

Le travail de la terre se fait encore selon des méthodes traditionnelles (moisson à la faucille, battage au fléau, labour avec une araire et des bœufs) qui demandent beaucoup de main d’œuvre.

Moissonner à la faucille est long et pénible. Depuis peu, on utilise les grandes faux. Elles permettent une récolte plus rapide, mais le travail du moissonneur reste très dur.

Les girouettes du Nivernais.

Une girouette c’est un dispositif généralement métallique, principalement en hauteur et plus souvent placé sur un toit. La girouette est constituée d’un élément rotatif monté sur un axe vertical fixe.

Le terme français est issu d’un dialecte de la Loire guiroie, par déformation populaire à partir du verbe girer « tourner » deviens au fil du temps girouette tirer du vocabulaire marin girer les proues réinterprétées en -ouette. Les « ornements de toiture ».

Au IXe siècle, le pape Nicolas Ier décide de rappeler aux chrétiens la phrase de Jésus à Pierre : « Avant que le coq chante, tu m’auras renié trois fois » en installant un coq au sommet des clochers des cathédrales, des églises, souvent couronnés d’une belle girouette.

Pendant le Moyen Âge, il n’était pas permis à tout le monde de placer des girouettes sur les toitures des habitations. Le château, seul avec l’église, pouvait posséder des girouettes.

La girouette seuls les seigneurs pouvaient autrefois placer sur leur logis une girouette. Il existait un « droit de girouette » et la coutume stipule qu’elles sont « en pointe comme les pennons, pour les simples chevaliers, et carrées comme les bannières, pour les chevaliers d’un rang supérieur ».

La Révolution Française de 1791 proclamant l’abolition des privilèges de l’Ancien Régime entraîna la fin de cette prérogative des nobles d’arborer des girouettes. « Le droit seigneurial et exclusif d’avoir des girouettes sur les maisons est aboli et il est libre à chacun d’en placer à son gré et dans telle forme qu’il jugera à propos ».

Le droit de girouette, libéré des privilèges nobiliaires, se répandit chez les bourgeois, les artisans et les formes de ces objets du vent se diversifieront de même que les thèmes traités : chimères, gueules béantes, animaux mythiques et fantastiques firent leur apparition sur les toits. Devenue ornementales, les girouettes deviennent de véritables œuvres d’art qui rappellent le statut du propriétaire du lieu, et par la même le métier, la passion etc…

Dès lors elles permettent aux voyageurs de découvrir les girouettes-enseignes : « du forgeron, du laboureur avec son attelage, de l’éleveur, du relais avec son cheval cabré ou la calèche, du meunier avec son moulin, du vigneron, du tonnelier de la taverne…

Un « quidam » va dénoncer, par le biais d’un acte de notoriété déposé auprès du juge ordinaire royal de la vicomté de Murat, « les particuliers de ceste ville et vicomté de Murat, possédans de maizon en rotture, ont au faiste de leurs maizons des giroettes ». Daté du 13 novembre 1680.

Dans le dictionnaire raisonné de l’architecture française (1854 à 1868) de Viollet-le-Duc, l’objet nommé girouette est décrit comme « plaque de fer-blanc qui est mobile sur une queue ou pivot, qu’on met sur les clochers, les pavillons, les tours et autres édifices, pour connaître de quel côté le vent souffle ».

Dès le XIXe siècle la pose de la girouette indique que la toiture de la maison est achevée, elle permettait aussi d’indiquer au passant les maisons des notables : « forgerons, artisans, notaires, médecins, musiciens, etc. ».

Bonne découverte de la Girouette du faucheur GPS 47.25462, 3.36245

Les Ombreaux de la commune d’Arzembouy une commune française, située dans le département de la Nièvre en région Bourgogne-Franche-Comté

Un clic pour situer les monuments nivernais sur une carte.

Découverte du lavoir de la commune d’Arzembouy .

Découverte de l’ancien moulin de Giry – Patrimoine vernaculaire de Giry.

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