Monument aux Morts de Montaron un hommage

Monument aux Morts de Montaron – Monument du Souvenir – Patrimoine du Nivernais en Bourgogne-Franche-Comté

Le Monument aux Morts de Montaron, est élevé en mémoire des soldats tombés pour la France, il se trouve dans le cimetière de Montaron. Inauguré le dimanche 28 novembre 1920. L’ancienne croix du cimetière est transformée en monument aux morts, une plaque de marbre avec les noms des 26 soldats morts pour la France, (26 en 1914-1918 et un en 1919). Il faut savoir que la notion de « mort pour la France » répond à des critères administratifs très stricts excluant ceux à l’époque qui n’était pas morts à proximité ou sur les champs de bataille.

1914 – 1918

AUGENDRE Pierre, AUROUSSEAU Pierre, BAILLY Jean Marie, BERNARD Florent, BONDOU Baptiste, GATEAU Pierre, GATEAU Pierre, GENDRAT Alexandre, GEORGES Henri, GIRARDI Charles, GUERESSE Jean Marie, GUILLAUMOT Philippe, GUILLEMOT Jean, GUILLOT Louis, LAGARDE Louis, LENOIR Jean, LENOIR Jean Henri, MAUPIN François, MOIGNEAU Henri, MORDON Louis, PERRAUDIN Pierre, ROQUELLE François, SIMONIN Charles, THIBAULT Jean Marie, VINCENT Jacques, VINCENT Jules.

Un monument aux morts est un monument érigé pour commémorer et honorer les soldats, et plus généralement les personnes, tuées ou disparues par faits de guerre. Il en existe de plusieurs types : les cénotaphes (monuments mortuaires n’abritant aucun corps), généralement dans le centre d’une ville ou d’un village, mais qui ont aussi été, après la Première Guerre mondiale, élevés dans les entreprises, les écoles, les foyers fréquentés par les disparus de leur vivant ; les mémoriaux, monuments nationaux élevés sur les champs de bataille (Douaumont) où les cimetières militaires abritent les tombes de soldats, parfois de centaines de milliers d’entre eux. La Première Guerre mondiale est un conflit militaire impliquant dans un premier temps les puissances européennes et s’étendant ensuite à plusieurs continents de 1914 à 1918 (bien qu’ayant diplomatiquement perduré jusqu’en 1923 pour les pays concernés par le traité de Lausanne, le dernier à avoir été signé, le 24 juillet 1923).

La récente loi no 2012-273 du 28 février 2012 fixe les règles en matière d’inscription de noms aux monuments aux Morts. « Lorsque la mention “Mort pour la France” a été portée sur son acte de décès. L’inscription du nom du défunt sur le monument aux Morts de sa commune de naissance ou de dernière domiciliation, ou sur une stèle placée dans l’environnement immédiat de ce monument est obligatoire.

La demande d’inscription est adressée au maire de la commune choisie par la famille ou, à défaut, par les autorités militaires, les élus nationaux, les élus locaux, l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre par l’intermédiaire de ses services départementaux ou les associations d’anciens combattants et patriotiques ayant intérêt à agir. »

Au lendemain de la guerre, plus de 30 000 monuments aux Morts sont érigés sur tout le territoire, la majorité entre 1920 et 1925. Toutes les familles sont touchées, une génération entière d’hommes est perdue. Pour la première fois de son histoire, le pays a mobilisé 7 900 000 soldats, 5 000 000 ont participé directement aux combats. Les conséquences sont désastreuses. Le 11 novembre 1918, on compte 1 375 000 morts et plus de 3 000 000 blessés et mutilés.

Un clic pour situer les monuments nivernais sur une carte.

Bonne découverte du Monument aux Morts de Montaron GPS 46.88535, 3.75063

Découverte du Château de Poussery.