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Réservoir de l’étang de Baye un beau patrimoine

Réservoir de l’étang de Baye – Patrimoine du Nivernais en Bourgogne-Franche-Comté

Le réservoir de l’étang de Baye est situé au niveau du bief de partage. L’ouvrage est composé d’une digue en béton séparant l’étang du canal, une écluse qui permet aux bateaux de passer de l’un à l’autre et de deux vannes de prise d’eau pour la rigole d’alimentation (voir IA58000723) et d’un grand déversoir.

L’étangs de Vaux s’étende sur 198 hectares, il est entouré de bois, il est de forme tourmenté, un caractère sauvage surtout fréquenté par des volatiles et des pêcheurs.

 Le réservoir est alimenté naturellement par des cours d’eau et par la rigole de l’Aron : mesurant 24 kilomètres, elle débouche dans l’étang à gauche de la digue.

Ce réservoir à été aménagé sur un plan d’eau naturel. Le projet d’achèvement de l’étang de Vaux est approuvé par le directeur général des Ponts-et-Chaussées en 1837. Il permet d’ouvrir une rigole pour amener les eaux de l’Étang de Vaux dans le bief de partage, et de permettre à cette rigole élargie de pouvoir accueillir les bateaux qui devaient embarquer les bois stockés sur des plates-formes.

Les travaux sont adjugés le 25 mars 1837 pour la construction d’un déversoir, d’un pont sur la rigole de prise d’eau, d’une bonde de fond pour l’étang de Vaux, les réparations de l’aqueduc de prise d’eau de l’étang de Vaux les revêtements en pierres (Archives départementales de la Nièvre, S 4426-4446).

Un dépassement des dépenses en 1842 (Archives nationales, F14 6984).

Les travaux de la rigole de l’Aron, sont déclarés d’utilité publique en 1868. Ils seront terminés en 1881 (Archives nationales, F14 6989).

VNF-direction territoriale Centre-Bourgogne ; subdivision de Corbigny – Bief 02 du versant Loire – Références de l’édifice de conservation IA58001007 – Adresse du dossier Inventaire Conseil régional de Bourgogne – Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 – 21035 Dijon cedex – 03.80.44.40.55

Baye est un hameau de la commune française de Bazolles située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

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Découverte des étangs de Baye et Vaux sentier martin pêcheur.

Découverte des étangs de Baye et Vaux sentier du Héron Cendré.

Découverte des étangs de Baye et Vaux sentier de la Libellule.

Découverte des étangs de Vaux et de Baye – Plan d’eau.

Découverte de la base Fluviale de Baye du canal du Nivernais.

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Le lavoir de Baye un beau patrimoine vernaculaire

Le lavoir de Baye un patrimoine – Patrimoine du Nivernais en Bourgogne-Franche-Comté

Le lavoir de Baye est situé au sud du bourg, auprès de la digue Est du canal du Nivernais. Ce grand lavoir est alimenté par une source protégée par une niche en moellon. Son bassin rectangulaire est en plein air, il est bordé sur trois de ses faces par des margelles en pierre de taille. L’eau du lavoir de Baye après avoir traversé le bassin se déverse dans une grande marre.

Les lavoirs constituent une part importante du petit patrimoine bâti de la Nièvre.

Le Parlement vote une loi le 3 février 1851 qui accorde un crédit spécial, pour subventionner à hauteur de 30 %, la construction des lavoirs couverts et, prévoit que « c’est au lavoir commun que la laveuse trouvera une distribution commode d’eau chaude et d’eau froide, des appareils de séchage qui lui permettent une économie de temps, et qui lui évitent d’effectuer le blanchissage dans l’habitation ».

Le rôle social du lavoir était primordial. C’est là que les femmes se retrouvaient, chacune ayant une place précise, sous l’autorité de la doyenne. On riait, on papotait.

Les femmes qui ne pouvaient pas faire garder leurs enfants en bas âge venaient avec eux au lavoir.

Il était autrefois un lieu de rencontre animé où se retrouvaient régulièrement les habitantes.

Les conditions de travail y étaient fort pénibles, les intempéries, les mains des femmes, plongées dans l’eau fraîche et parfois, glacée l’hiver, en ressortaient souvent meurtries, gercées et crevassées. Elles faisaient une grande consommation de pommade pour pouvoir continuer leur dur labeur. Le lavoir était réputé autrefois, pour être un lieu de médisance, mais il permettait de rompre l’isolement des femmes, la solidarité des dames était bien présente, ne serait-ce que pour tordre le linge à deux en sens inverse.

Le lavoir représente tout un pan de notre mémoire populaire. C’est à ce titre qu’il doit être respecté,

Il fallait souvent faire plusieurs voyages dans la journée, parfois sur plusieurs kilomètres pour aller au lavoir du pays, pour pouvoir porter les corbeilles de linge sale, le coffre, le battoir, parfois la planche à laver, et naturellement le savon et la brosse. La brouette (la beurouette en patois morvandiau) qui n’était pas d’une grande capacité.

– Le coffre, le Cabasson, ou boîte à laver, souvent aussi le carrosse (ou parfois, caisse). Renforcé avec des chiffons ou de la paille, et calé au bord de la pierre à laver, il permettait à la lavandière de se mettre à genoux avec un minimum de confort.

– Le battoir à linge : le tapoir, en patois morvandiau le tapoué. La lavandière mettait le linge en boule et « tapait » dessus avec énergie : elles tapoueillaient!

– La planche à laver : on l’utilisait pour laver à la rivière ou à la fontaine : elle remplaçait la margelle à laver du lavoir.

– Le chevalet était fabriqué en bois, il permettait de suspendre provisoirement le linge et de le faire égoutter, lorsqu’il n’y avait pas d’étendoir au lavoir. 

– Le savon sert à décoller la crasse, à détacher le linge sale, le gros savon, conditionné en forme de gros cube. On pouvait utiliser la saponaire, appelée aussi herbe à foulon (dans certaines régions, les foulons piétinaient foulaient au pied – la laine dans des bassins), dont les racines ont particularité de faire de la mousse. On l’utilisait en décoction froide. La saponaire est une plante à fleurs violacées qui pousse au printemps au bord de l’eau.

– La brosse : la fameuse brosse à chiendent, aucune tâche ne doit lui résister.

Certains lavoirs étaient équipés de cheminées pour produire la cendre nécessaire au blanchiment du linge.

Généralement le lavoir est un espace public, un lieu de vie réservé aux femmes comme le café du village l’est aux hommes. C’est au XVIIIe siècle que l’on construit la première génération de lavoirs dont l’architecture va s’améliorer avec la loi de 1851 sur l’hygiène. Il est souvent couvert et fermé pour protéger les lavandières des intempéries. Situé naturellement à proximité d’une source en eau, il est généralement composé de plusieurs bassins, la fontaine, puis le rinçoir (où on dégage le linge des restes de saleté et de savon), le lavoir, a bien souvent un abreuvoir en aval destiné aux animaux. Le lavoir est souvent couvert de petites tuiles plates en terre cuite, son bassin est rectangulaire, ses margelles sont en pierre de taille.

Bonne découverte du lavoir de Baye GPS 47.16081, 3.62085

Baye est un hameau de la commune française de Bazolles située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

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Lavoir de Les Quartiers un beau patrimoine

Lavoir de Les Quartiers Patrimoine du Nivernais en Bourgogne-Franche-Comté

Le lavoir de Les Quartiers est situé sur la commune de Bazolles, le long de la ruelle qui mène au petit lieu dit. Un petit lavoir à ciel ouvert. Son bassin de plan rectangulaire est bordé de margelle en pierre de taille calcaire. La source qui l’alimente est protégée par un ouvrage de type « niche » en pierre.

Les lavoirs constituent une part importante du petit patrimoine bâti de la Nièvre.

Le Parlement vote une loi le 3 février 1851 qui accorde un crédit spécial, pour subventionner à hauteur de 30 %, la construction des lavoirs couverts et, prévoit que « c’est au lavoir commun que la laveuse trouvera une distribution commode d’eau chaude et d’eau froide, des appareils de séchage qui lui permettent une économie de temps, et qui lui évitent d’effectuer le blanchissage dans l’habitation ».

Le rôle social du lavoir était primordial. C’est là que les femmes se retrouvaient, chacune ayant une place précise, sous l’autorité de la doyenne. On riait, on papotait.

Les femmes qui ne pouvaient pas faire garder leurs enfants en bas âge venaient avec eux au lavoir.

Il était autrefois un lieu de rencontre animé où se retrouvaient régulièrement les habitantes.

Les conditions de travail y étaient fort pénibles, les intempéries, les mains des femmes, plongées dans l’eau fraîche et parfois, glacée l’hiver, en ressortaient souvent meurtries, gercées et crevassées. Elles faisaient une grande consommation de pommade pour pouvoir continuer leur dur labeur. Le lavoir était réputé autrefois, pour être un lieu de médisance, mais il permettait de rompre l’isolement des femmes, la solidarité des dames était bien présente, ne serait-ce que pour tordre le linge à deux en sens inverse.

Le lavoir représente tout un pan de notre mémoire populaire. C’est à ce titre qu’il doit être respecté,

Il fallait souvent faire plusieurs voyages dans la journée, parfois sur plusieurs kilomètres pour aller au lavoir du pays, pour pouvoir porter les corbeilles de linge sale, le coffre, le battoir, parfois la planche à laver, et naturellement le savon et la brosse. La brouette (la beurouette en patois morvandiau) qui n’était pas d’une grande capacité.

– Le coffre, le Cabasson, ou boîte à laver, souvent aussi le carrosse (ou parfois, caisse). Renforcé avec des chiffons ou de la paille, et calé au bord de la pierre à laver, il permettait à la lavandière de se mettre à genoux avec un minimum de confort.

– Le battoir à linge : le tapoir, en patois morvandiau le tapoué. La lavandière mettait le linge en boule et « tapait » dessus avec énergie : elles tapoueillaient!

– La planche à laver : on l’utilisait pour laver à la rivière ou à la fontaine : elle remplaçait la margelle à laver du lavoir.

– Le chevalet était fabriqué en bois, il permettait de suspendre provisoirement le linge et de le faire égoutter, lorsqu’il n’y avait pas d’étendoir au lavoir. 

– Le savon sert à décoller la crasse, à détacher le linge sale, le gros savon, conditionné en forme de gros cube. On pouvait utiliser la saponaire, appelée aussi herbe à foulon (dans certaines régions, les foulons piétinaient foulaient au pied – la laine dans des bassins), dont les racines ont particularité de faire de la mousse. On l’utilisait en décoction froide. La saponaire est une plante à fleurs violacées qui pousse au printemps au bord de l’eau.

– La brosse : la fameuse brosse à chiendent, aucune tâche ne doit lui résister.

Certains lavoirs étaient équipés de cheminées pour produire la cendre nécessaire au blanchiment du linge.

Généralement le lavoir est un espace public, un lieu de vie réservé aux femmes comme le café du village l’est aux hommes. C’est au XVIIIe siècle que l’on construit la première génération de lavoirs dont l’architecture va s’améliorer avec la loi de 1851 sur l’hygiène. Il est souvent couvert et fermé pour protéger les lavandières des intempéries. Situé naturellement à proximité d’une source en eau, il est généralement composé de plusieurs bassins, la fontaine, puis le rinçoir (où on dégage le linge des restes de saleté et de savon), le lavoir, a bien souvent un abreuvoir en aval destiné aux animaux. Le lavoir est souvent couvert de petites tuiles plates en terre cuite, son bassin est rectangulaire, ses margelles sont en pierre de taille.

Bonne découverte du Lavoir de Les Quartiers GPS 47.14676, 3.61717

Bazolles est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

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Bonne découverte du Monument aux morts de la commune de Bazolles

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Nièvre Pompe Puits ,

Puits avec pompe sur le village de Baye un patrimoine

Puits avec pompe sur le village de Baye – Patrimoine du Nivernais en Bourgogne-Franche-Comte

Ce puits avec pompe est situé le long de la rue de la Chaume aux bêtes, en façade d’une bâtisse de plan rectangulaire, longeant les jardins qui appartenaient au pavillon des ingénieurs construit en 1785. Un puits édifié en moellon sur lequel à été placé une pompe à bras en fonte.

L’ancienne poulie de relevage fixée dans la pierre est encore en place. Beaucoup de villages remplacent leurs puits par des pompes afin de conserver la qualité de l’eau évitant les maladies et infections dues à la pollution de ceux-ci.

Les Puits un important patrimoine vernaculaire de la Nièvre

Autrefois, bien avant que l’eau n’arrive au robinet de nos foyers, les puits étaient avec les fontaines et les cours d’eau les seuls lieux d’alimentation en eau potable.

Les puits et les fontaines sont souvent situés au centre d’une place, ils constituaient un lieu majeur de la sociabilité villageoise, un lieu d’échanges, de discussions et parfois de conflits, vers lequel convergeaient principalement les ménagères et les enfants, au moins deux fois par jour, matin et soir.

L’eau des puits était utilisée comme point d’eau autour des maisons, et pour arroser les jardins et les cultures. Les premiers puits étaient probablement de très simples trous non protégés des éboulements et qui n’ont pas résisté au temps et de ce fait ont disparu.

Jusqu’aux années 60, le mécanisme des puits était construit en bois, dès la révolution industrielle, fin du XIXe siècle, le mécanisme est fabriqué en fer et les puits fonctionnent désormais à l’aide d’un système mécanique. Un puits à eau est le résultat d’un terrassement vertical, par forage, havage, ou manuel permettant l’exploitation d’une nappe d’eau souterraine, un aquifère.

L’eau est remontée au niveau du sol grâce à un seau placé au bout d’une corde, ou par pompage. Les puits sont très divers, en raison de leur mode de creusement, leur profondeur, leur volume d’eau, ou leur équipement.

Les témoignages archéologiques anciens datent du Néolithique, et ils sont en Europe localisés sur le pourtour de la Méditerranée ou en Europe centrale et Europe de l’Est. Le plus ancien puits du monde a été découvert à Chypre sur le site de Kissonerga,  il est daté du Xe au IXe millénaire. Les premiers puits étaient probablement de très simples trous non protégés des éboulements et qui n’ont pas résisté au temps et de ce fait ont disparu.

Sur les places des villes, on creusait de larges puits, si la situation des localités ne permettait pas l’établissement d’une fontaine.  Les puits placés extérieurement sur la voie publique étaient d’une grande simplicité.

Ceux qui s’ouvraient dans les églises où les cloîtres étaient souvent très richement ornés. Leurs margelles, les supports des poulies, devenaient un motif de décoration.

 Il existe encore dans quelques villes de France des puits ayant conservé leurs armatures de fer des XVe et XVIe siècles. Les constructeurs du moyen âge ne procédaient pas autrement que nous pour percer des puits. Creusant un trou cylindrique, ils y plaçaient un rouet de bois de chêne, sur lequel on élevait le mur en tour ronde. Déblayant peu à peu sous le rouet, celui-ci descendait avec la portion de maçonnerie qu’il supportait ; on complétait, à mesure de l’abaissement du rouet, cette maçonnerie cylindrique dans la partie supérieure. (Dictionnaire Raisonne de l’Architecture Française – Volume 7- Viollet-le-Duc)

Le puits est le résultat d’un terrassement vertical, par forage manuel, qui permet l’exploitation de la nappe d’eau souterraine, un aquifère. L’eau peut être remontée au niveau du sol grâce à un seau ou une pompe, manuelle. Les puits sont très divers, que ce soit par leur mode de terrassement, de réalisation, de leur profondeur, de leur volume d’eau, ou de l’équipement qu’il possède.

En France, le volume d’eau souterraine est estimé à 2000 milliards de mètres cubes dont 100 milliards de m3/an s’écoulent vers les sources et les cours d’eau. Environ 7 milliards de m3/an sont prélevés dans les nappes d’eau souterraine, par captage des sources, puits ou forages ; la moitié est utilisée pour l’eau potable.

Suivant les nappes, les volumes soutirés par année (par les exploitations) sont de l’ordre de 1 à 10% de leur débit naturel mais, dans certains cas, ce pourcentage peut atteindre 50%, voire 100%.

Bonne découverte du Puits avec pompe sur le village de Baye GPS 47.1641, 3.6214

Baye est un hameau de la commune française de Bazolles située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

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Canal Canal du Nivernais Nièvre Tuilerie - Briqueterie ,

Ancienne tuilerie de Baye un patrimoine disparu

Ancienne tuilerie de Baye – Patrimoine du Nivernais en Bourgogne-Franche-Comté

L’ Ancienne tuilerie de Baye était située de part et d’autre de la rue de « La Montagne » à proximité du canal. De ce complexe il ne reste rien. Le ou les fours semblent avoir été complètement détruit.

Les anciens bâtiments : »logements, bureaux », sont une grande longère. Sur la façade une plaque placée sur le devant de la façade « bureau » nous rappelle l’existence des « immeubles » de la Montagne qui dépendaient du canal du Nivernais, mis à jour en 1960 (VNF, Direction territoriale Centre-Bourgogne, subdivision de Corbigny), on note deux ensembles de construction.

Le premier ensemble, dit « de la Montagne haute », présente la maison du subdivisionnaire, deux maisons de cantonnier, un bureau et des communs (magasins, garages, écuries, etc.).

Une des maisons de cantonnier porte la date de 1785. Le deuxième, dit « de la Montagne basse », présente une maison pour le garde avec ses communs (date portée : 1785), ainsi qu’un bâtiment construit « postérieurement à la construction du canal ».

Ils sont situés au-dessus des voutes de La Collancelle. L’ensemble de la Montagne est composé d’une des maisons d’ingénieurs construite en moellon et en brique, des maisons de cantonniers construites en moellon et couvertes d’ardoise, un bureau construit en moellon enduit, ainsi que de plusieurs bâtiments communs.

Les tuileries sont de grandes consommatrices d’argile, de sable et d’énergie, les tuiles étaient principalement cuites au bois, d’où la proximité d’un bois et d’un point d’eau.

On y fabriquait aussi des briques, à la main avec l’aide d’un moule qui portait le nom de l’entreprise, ce qui permettait de faire connaître cette entreprise.

Le besoin, essentiellement urbain des tuileries conduit à leur développement, principalement à la périphérie des villes ou, des gros bourgs, dès que se trouvaient réunis sur place l’argile, l’eau et, le bois comme principal combustible.

Nous pouvons nous rendre compte du grand nombre de tuilerie et de ses dérivés sur la carte de Cassini ou dans le
Dictionnaire topographique de la Nièvre. Ils nous permettent de découvrir, la dispersion des gisements d’argile, ainsi que des implantations des tuileries sur l’ensemble du pays du Nivernais.

George de SOULTRAIT dans le « Dictionnaire topographique de la Nièvre » paru en 1865, à la page 181, dénombre près de 60 dérivés de « Tuilerie ».

Victor Cladière a recensé pour 1888 un total de 148 tuileries dans la Nièvre.

Bonne découverte de l’ Ancienne tuilerie de Baye GPS 47.17019, 3.63028

Baye est un hameau de la commune française de Bazolles située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

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Nièvre Pigeonnier - Colombier

Pigeonnier de Le Coudray un patrimoine

Pigeonnier de Le Coudray – Patrimoine du Nivernais en Bourgogne-Franche-Comté

Le pigeonnier de Le Coudray est situé en bordure de propriété le long de la route communale menant à la départementale 256, le petit pigeonnier est de plan carré, sa toiture à quatre pentes est couverte de petites tuiles plates en terre cuite de la région.

Les Colombiers  et les Pigeonniers un patrimoine bien présent dans notre région.

Un colombier est à l’époque féodale un édifice destiné à loger et à élever des pigeons. Le colombier, est l’héritier du columbarium romain, il est d’ailleurs nommé plus souvent pigeonnier.

Depuis le XVIIIe siècle, le terme de colombier peut désigner une forme de tour, indépendant des autres bâtiments, qui est de diverses formes : circulaire, carré, octogonale, rectangulaire.

Le colombier est souvent d’origine médiévale, tandis que le pigeonnier est plutôt contemporain.

La définition d’un pigeonnier selon Viollet-le-Duc : « Bâtiment destiné à contenir des troupes de pigeons et à leur permettre de pondre et de couver leurs œufs à l’abri des intempéries ».

L’intérieur du colombier, c’est l’espace imparti aux pigeons, il est principalement divisé en nichoirs aussi appelés boulins. Chaque boulin est le logement d’un couple de pigeons. (La fiente est une fumure recherchée.)

C’est le nombre de boulins qui indique la capacité du pigeonnier, c’était un signe extérieur de richesse, car le nombre de boulins est proportionnel à la surface des terres exploitées, possédées, il est difficile de dater ces bâtiments, les plus anciens colombiers sont du XIVe siècle, les pigeonniers des XVIIe-XVIIIe siècles, car après l’abolition des privilèges, lors de la révolution, de nombreux pigeonniers sont construits, beaucoup de pigeonniers datent donc du XIXe siècle.

Chaque boulin correspondait à la possession d’un arpent, carré (ou acre) de terre, c’est-à-dire 50 ares ou 5 000 m² multipliés par le nombre de boulins divisés par 2 = y hectares.

Le pigeonnier c’est aussi un signe de richesse, d’où certaines tricheries dans la comptabilité du nombre de boulins déclarés sont apparues, de façon à surestimer ses terres, car certains propriétaires malins rajoutaient de faux boulins pour faire croire qu’ils avaient beaucoup plus de terre afin de mieux marier leurs enfants, d’où l’origine de l’expression « se faire pigeonner ».

Les mutations agricoles des temps modernes, par l’introduction des cultures fourragères comme la betterave, ont condamné insensiblement l’intérêt nourricier et la rentabilité de l’élevage en colombier.

Dans un extrait d’« Un cours complet d’agriculture » d’Antoine Parmentier, tome douzième, p. 419-425, Marchant, 1805, on peut lire « […] que l’on peut donc considérer cet oiseau comme le meilleur sarcleur et le plus utile que le laboureur puisse employer, car, ce ne sont pas les herbes qu’il enlève, comme la main de l’homme qui en laisse les racines, c’est du principe de ces mauvaises herbes qu’il purge les terres, en ramassant les graines qui reviennent à leur surface pendant les différents labours, ou celles qui se sèment d’elles-mêmes dans les intervalles d’un labour à l’autre, il sait en débarrasser la terre, mieux qu’on ne ferait avec un crible. »

Pendant le moyen âge, la construction d’un colombier était un privilège réservé à la féodalité. Un colombier est construit en maçonnerie.

La construction d’un pigeonnier était donc une affaire importante. Tous les châteaux possédaient un ou plusieurs pigeonniers, les manoirs, demeures des chevaliers, petits châteaux sans tours ni donjons, pouvaient encore posséder un pigeonnier. Il n’est pas besoin de dire que les abbés, qui étaient tous seigneurs féodaux, et qui possédaient les établissements agricoles, les mieux exploités pendant le moyen âge, avaient des pigeonniers dans les cours des abbayes, dans les fermes qui en dépendaient, les prieurés et les obédiences. Les propriétaires de trente-six arpents avaient le droit de joindre à leur habitation, un pigeonnier en bois de seize pieds de hauteur et pouvant contenir seulement de soixante à cent vingt boulins. On entend par boulins du grec: bôlos, les trous pratiqués dans les colombiers et destinés à la ponte des œufs de pigeons.

Bonne découverte du Pigeonnier de Le Coudray GPS 47.13363, 3.64482

Bazolles est une commune française, située dans le département de la Nièvre en région Bourgogne-Franche-Comté

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Découverte des écluses 4.5.6 de Chavance – Canal du Nivernais.

Découverte du lavoir de Fussilly – Patrimoine vernaculaire du Nivernais.

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