Bornes Nièvre ,

Ancienne borne routière un beau patrimoine

Ancienne borne routière – Patrimoine du Nivernais en Bourgogne-Franche-Comté

Cette Ancienne borne routière est située au croisement de la départementale 135 et du chemin communal N°3. Une très ancienne borne, taillée dans un beau bloc de pierre, elle nous indique encore quelques directions.

Elle avait pour vocation d’indiquer au voyageur la catégorie et le numéro de sa route ainsi que les noms des communes en aval de la borne, dans le sens de la marche. Sa hauteur depuis sa base (un peu enfouit dans le sol au fil du temps) environ 1m30. Une borne monolithe, réalisée avec de la pierre locale dur ( grès ou granit ?). Elle repose sur une base carrée pour son ancrage dans le sol.

Après un nettoyage sommaire nous pouvons lire certaines indications, les plus anciennes sont gravées dans la pierre, d’autres ont été rajoutées par-dessus à la peinture de couleur noire, ce qui nous permet de dire que ce bornage est très ancien.

La borne semble avoir été peinte en blanc.

Sur la face Départementale: nous distinguons une gravure en haut de la borne, celle-ci est très abimée est une représentation d’une fleur de lys, nous pouvons distinguer ensuite:  » CH –de -Mre Bon N°- 55 puis BAYE –6 KL 100m – CUIPY (guipy) 3 kl 100 m » par dessus en lettre de couleur noire Baye et une flèche indicatrice vers la gauche et Guipy avec une flèche indicatrice indiquant vers la droite .

Sur la face chemin communal 3 nous pouvons lire : « CH de Vo–N°3 à -3 KL . ST REVERIEN 0 9 KL- 500 M »

La représentation de la fleur de Lys sur la borne nous donne une indication sur sa datation car Louis XV, à partir de 1745, fait mettre en place sur les routes royales des bornes en pierre de 1,30 m de haut, elles sont ornées d’une fleur de lys. Les fleurs de lys ont été abimées à la Révolution.

Sous Clovis (466-511), roi des Francs et premier roi de France, c’est la fleur d’iris qui devient le symbole de la monarchie française en rapport avec la Vierge Marie, protectrice des Rois.

Le blason de la couronne de France représentait donc trois Fleurs de lys (lis), évoquant la Sainte Trinité (le Père, le Fils et le Saint-Esprit).

Dès la Révolution, les grandes routes construites au XVIIIe siècle sont marquées sur la base du kilomètre en se basant sur le modèle des bornes milliaires romaines. Elles s’élevaient à un mètre environ du sol et leur sommet était peint en rouge afin d’être visible.

Les bornes kilométriques font partie des éléments de signalisation du réseau routier français.

Bonne découverte de l’ Ancienne borne routière GPS 47.2046, 3.58782 Altitude 293 mètres au dessus du niveau de la mer

Vitry Laché est une commune française, située dans le département de la Nièvre en région Bourgogne-Franche-Comté.

Découverte du lavoir du hameau de Laché – Lavoir de Vitry-Laché.

Découverte de l’église de Vitry Laché – Église de Saint-Maurice.

Découverte du monument aux morts de Vitry Laché.

Un clic pour situer les monuments du Nivernais sur une carte.

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Églises Nièvre Vitraux

Les vitraux de Saint-Saulge un remarquable patrimoine

Les vitraux de Saint-Saulge – Vitraux de l’église de Saint-Saulge – Patrimoine du Nivernais en Bourgogne Franche-Comté

Les vitraux de Saint-Saulge se trouvent dans un édifice daté des XVIe XVIIIe siècles, placée sous le vocable de Saint Saulge. Cet ancien oratoire du VIe siècle est construit pour recevoir les reliques de Saint Salvius un moine ermite auxerrois.

J’ai apprécié ces belles verrières, et je suis heureux de vous donner quelques renseignements sur ces magnifiques vitraux de l’église de Saint-Saulge.

Ayant effectué de nombreuses recherches aux Archives départementales de la Nièvre et avec l’inventaire général des monuments et richesses artistiques de la France « Les vitraux de Bourgogne–Franche-Comté et Rhône-Alpes ».

L’un des vitraux s’inspire d’une gravure d’A DÜRER daté de 1511.

Baie no 1 – Sur son panneau central est représenté le seigneur en croix avec sur le dessus un pélican qui nourrit sa petite progéniture de son sang, une représentation de l’immense charité de Dieu.

Sur sa droite une représentation de Saint-Jean et à gauche la Sainte Vierge qui contemple cette scène. Des anges recueillent le sang qui coule des pieds, des mains et du flanc percé du seigneur.

Saint Saulge Nièvre Passion

Le panneau de gauche représente M. Michel Barraut, un riche donateur bourgeois de Saint Saulge, il est représenté à genoux sous la protection de saint Michel, son saint patron.

Le panneau de droite représente la femme de M. Michel Barraut à genoux sous la protection de sainte Madeleine, sa patronne.

Dans le réseau supérieur, nous pouvons observer des anges en adoration, un des anges sonne de la trompette du jugement dernier.

Une scène de la résurrection est aussi représentée par l’assomption de la vierge sur la gauche et de notre seigneur Jésus-Christ sur la droite. Au-dessus, Dieu le père bénit de la main droite en tenant le globe terrestre de la main gauche.

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Saint Saulge Nièvre Passion

Baie no 2 est un diptyque, situé dans un cadre de style « Renaissance », sur le thème du mystère de l’Annonciation.

Sur cette représentation, l’ange Gabriel tient dans ses mains une banderole sur laquelle sont placées les paroles de l’Ave Maria. La Vierge en prière dans un habit splendide, elle est mise en valeur, par un somptueux dais relevé relevé sur sa gauche par un ange.

Entre les deux est placée une bulle dans laquelle se trouve une colombe dans du feu, la représentation symbolique du Saint-Esprit.

Coupé par le meneau en bas du vitrail on aperçoit un Lys emblème de la pureté. Dans le réseau supérieur, des enfants tiennent un chapelet..

Dans le haut du vitrail, au centre, saint François d’Assise est en prière. Sur la droite, nous observons une scène de la nativité, la vierge avec le seigneur.

À gauche, des bergers, l’un est couché, l’autre se lève à l’appel des anges, guidés par l’étoile, pour rejoindre l’étable.

Saint Saulge Nièvre Passion

Baie no 3 – ce vitrail est daté du 1er quart du XVIe siècle et 1952– Donateur Jean Boulu et Saint Saulge Tinser inscrit sur le galon de la tapisserie.

Au centre est représentée la Sainte Trinité souffrante avec le père éternel en vieillard, il tient entre ses bras son fils, la colombe située au-dessus représente le Saint-Esprit. Dans les médaillons situés dans les angles nous retrouvons les emblèmes des quatre évangélistes le Lion pour Saint Marc, le bœuf pour Saint Mathieu, l’Aigle pour saint Jean, et l’ange pour saint Luc.

Sur la droite nous retrouvons saint Jean-Baptiste debout, tenant un agneau couché sur un livre des Écritures, symbole du sacrifice à venir du Christ, il est représenté en vieillard. Ce motif rappelle bien sûr le baptême de Jésus et l’allusion à l’Agneau de Dieu. Jean Baptiste est représenté revêtu d’une mélote.

Sur la gauche, le donateur est représenté à genoux en habit de chanoine sous la protection de saint Saulge.

Dans l’amortissement (le haut du vitrail) deux anges portent les instruments de la Passion, au-dessus, dans le tympan buste du Seigneur donne la bénédiction de sa main droite, en tenant dans sa main gauche un globe surmonté d’une croix. Soubassement décoratif de 1952 – le tympan restauré au XVIIe siècle.

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Saint Saulge Nièvre Passion

Baie no4 –Ce Vitrail est daté du milieu du XVIe siècle et 1952 – Don de la famille Miard.

Le vitrail porte des représentations de saint Martin à gauche, saint Louis au centre et de saint Nicolas à droite. Hauteur 3,20 m sur largeur de 2,20 m

Saint Martin est représentée en évêque, tenant sa mire de la main droite et le livre des Évangiles.

Saint Nicolas est en tenue d’évêque avec a ses pieds les trois enfants qu’il délivra de la mort.

Au centre, saint Louis est le bon roi de France, il porte le collier de l’ordre de Saint-Michel patron de la confrérie des marchands de Saint-Saulge. Le personnage est représenté sans ses jambes ? Les fleurs de lys du manteau de Saint-Louis ont disparu ainsi qu’une inscription encore lisible en 1854… SEUR LE PRIORE… SIRE : IEHAN CONTE.

Sur le haut du vitrail figure une représentation du seigneur crucifié, juste en dessous la Sainte Vierge et saint Jean sont représentés.

Des anges sont placés dans les quatre lobes latéraux.

Au-dessus de saint Martin et de saint Nicolas, sur un piédestal des personnages portent chacun deux cornes d’abondance.

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Saint Saulge Nièvre Passion

Baie no5 – Vitrail daté du milieu du XVIe siècle et 1901– Donateur Jean Boulu. Sur la partie droite du vitrail est représenté l’Empereur Charlemagne très âgé et couronné d’une couronne « royale », descendu de son cheval, il plante son glaive dans le buste d’un sanglier, l’animal porte un enfant qui représente le petit saint Cyr, celui-ci tient l’animal par les oreilles. Sur le haut cette scène est représentée une forêt.

Au centre est représentée la Vierge Marie debout, elle porte dans ses bras l’enfant Jésus nu tenant un livre ouvert.

Dans le panneau de gauche nous observons un des donateurs agenouillés en prieure, il est vêtu d’un costume de chanoine.

L’amortissement est décoré d’anges rouges sur un fond bleu, dans le haut l’ange Gabriel salut la Sainte Vierge dans une scène de l’annonciation.

Saint Saulge Nièvre Passion

Baie no 6 – Don de la famille Deboeuf ou Breton – 1er quart du XVIe siècle et 1952 – un ensemble fortement restauré au XVIIe siècle.

Ce vitrail représente la généalogie de la Sainte Vierge et du Seigneur. Un motif fréquent dans l’art chrétien entre le XIIe et le XVe siècle : il représente une schématisation de la généalogie de Jésus, l’arbre généalogique de Jésus de Nazareth à partir de Jessé, père du roi David. Tympan vierge à l’enfant daté du 1er quart du XVIe siècle.

La place qu’occupe la Vierge est déterminante et, au fur et à mesure que l’importance de la Vierge se concrétise, l’arbre de Jessé apparaît comme une généalogie de la Vierge, où ses parents et sa lignée sont représentés.

Le roi David est représenté avec une couronne, il tient un sceptre, à côté de lui un personnage âgé qui est couronné, d’autres personnages l’entourent.

Saint Saulge Nièvre Passion

Baie no 7 – Milieu du XVIe siècle et 1901

Un vitrail très certainement refait (pas à l’identique) où nous pouvons observer en bas du vitrail central une représentation de saint François en prière un livre ouvert.

Des anges musiciens au-dessus de cette représentation jouent de la harpe pour celui de gauche et de la trompette pour celui de droite.

Le tympan du vitrail est l’adoration des bergers, ce vitrail représente la montée au ciel de Jésus. L’Ascension. Entouré de quatre anges aux ailes déployées. L’un des anges porte le poteau servant à attacher le supplicié lors de la flagellation. Un autre porte la croix de la crucifixion.

L’Ascension est une fête chrétienne célébrée le quarantième jour à partir de Pâques. Elle marque la dernière rencontre de Jésus avec ses disciples après sa résurrection et son élévation au ciel.

Saint Saulge Nièvre Passion

Baie no 8 – Milieu du XVIe siècle – XVIIe siècle et 1952 – Hauteur 2,20m largeur 1,50m .

Ange guerrier du XVIIe siècle – Au sommet de cette baie le Christ maintien de sa main gauche le livre de vie. Il est entouré de trois anges musiciens (bombarde, luth, cromorne). Certains éléments ont appartenu a des vitraux disparus.

Au sommet de cette baie le Christ maintien de sa main gauche le livre de vie, il semble de son bras droit en indiquer le chemin.

Baie 9 daté du 1er quart du XVIe siècle, XVIIe siècle et 1952.

Le tympan du Christ du jugement dernier provient du tympan de la baie no 9. Daté du 1er quart du XVIe siècle, XVIIe siècle et 1952

Un vitrail lui aussi refait, les parties ont été complètement remplacées au cours de XIXe siècle par des vitreries blanches.

En 1901 une restauration par l’entreprise E. Socard et H du Basty.

En 1952 une restauration par Francis et Pierre Chigot, qui remplacèrent les parties basses des verrières et en posèrent dans les parties qui en étaient dépourvues.

Elles ont été remplacées par de nouvelles œuvres en avril 1955, par les maîtres verriers à Limoge Francis et Pierre Chigot.

Actuellement je suis en recherche de document sur les autres baies .

Il existe beaucoup d’éventuelles déformations au cours de diffusions successives « de bouche à oreilles », de nombreuses incertitudes sont relevées.

Les premières descriptions de vitraux ont été relevées à la suite d’une conférence faite à l’église de Saint-Saulge les 18 août 1943, par le révérend père S. M. Bonnard.

Le conférencier avait lui-même précisé que ses indications provenaient de deux sources principales, fusionnées et mises en concordance par M. André archiviste départemental, dans une communication faite à la société nivernaise des lettres et Sciences et Arts.

Attribution de tous les vitraux de l’église aux années 1546-1559, alors que Jean Boulu l’un des donateurs était chanoine à Notre-Dame de Paris.

En 1841 et 1882, les vitraux sont classés aux titre des Monuments historiques.

Jean Boulu ancien berger de Saint-Saulge est l’un des donateurs ainsi que Michel Barrault, Miard Deboeuf, Breton et Leprêtre.

Les vitraux de Saint-Saulge ont été restaurés de très nombreuses fois. Une première fois au XVIIe siècle, puis en 1901 par l’entreprise E. Socard et H. du Basty, certains repris en ateliers en 1920, puis une nouvelle restauration à Limoges en 1952 par Francis et Pierre Chigot.

Corpus Vitrearum France RECENSEMENT III. Les Vitraux de Bourgogne-Franche-Comté et Rhône-Alpes

Éléments protégés : Vitraux (cad. A 720) : classement par liste de 1840 ; Église (cad. A 720) : classement par arrêté du 24 octobre 1977.

Fiche Mérimée : PA00113018

Saint Saulge est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne Franche-Comté.

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Bonne découverte des vitraux de Saint-Saulge ( l’église de Saint Saulge) GPS 47.10401, 3.5126

Découverte du manoir de Saint Saulge

Découverte de l’ancienne tour de la ville de Saint Saulge.

Découverte de l’ancienne gare de Saint Saulge

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Belles images Calvaires et croix Mémoire Morvan Nièvre Oratoire Statuette Stéle ,

La vierge d’ Onlay un site remarquable

La vierge d’ Onlay – Patrimoine vernaculaire du Nivernais en Bourgogne-Franche-Comté

La vierge d’ Onlay est situé sur les hauteur de la commune, la statue représente la vierge avec des cheveux longs bouclés, coiffée d’une couronne de lys et portant contre sa poitrine l’enfant Jésus qui regarde la vallée.

Cette statue est un moulage de fonte reposant sur un stèle de pierre cubique, le tout repose sur un monticule de pierre et de ciment. Sur ce lieu une table d’orientation et un banc permette d’observer le paysage.

Le village d’Onlay est bâti sur la rive droite de la Oragne, le long de l’ancienne voie romaine de Saint Honoré-les-Bains à Château-Chinon.

Onlay jouissait du titre de paroisse en 1030. Le patronage de la cure appartenait au chapitre de Nevers, qui le conserva jusqu’en 1789

Bonne découverte de la Vierge d’ Onlay GPS 46.96934, 3.89612

Repère géodésique « ONLAY I », La Vierge, Nièvre, France

Marie, mère de Jésus née le Ier siècle av. J.-C à Jérusalem selon la tradition orientale, à Bethléem, Nazareth ou Sepphoris selon les traditions occidentales. Décédée au Mont Sion à l’abbaye de la Dormition, ou Éphèse l’Église de la Vierge Marie. Elle est vénérée par les églises catholique et Orthodoxe.

Mère de Dieu (1er janvier), Annonciation 25 mars, Visitation (30 mars pour les Églises orthodoxes, 31 mai pour l’Église catholique), Mère de l’Église (Lundi de Pentecôte), Dormition et Assomption (15 août), Sainte Marie Reine (22 août), Nativité (8 septembre), Saint Nom de Marie (12 septembre), Présentation (21 novembre), Immaculée Conception (8 décembre).

Onlay est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Un clic pour situer les monuments nivernais sur une carte.

Découverte d’un puits de la commune d’ Onlay – Patrimoine vernaculaire de Onlay.

Découverte de l’église de la commune d’ Onlay – Église de l’Assomption.

Découverte du Jardin Alexis Lemaître de Brèves.

Découverte d’un calvaire de la commune de Onlay.

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Calvaires et croix Croix Nièvre

Croix du hameau de Pont un patrimoine vernaculaire

Croix du hameau de Pont – Patrimoine vernaculaire du Nivernais en Bourgogne-Franche-Comté

La croix du hameau de Pont, une simple croix en béton située au centre du hameau au croisement de la rue de Pont et de la rue Andenas. L’originalité de cet édifice réside dans sa clôture réalisée en fer forgé représentant des croix des cœurs, des pointes fleur de lyses.

Les croix constituent une part importante du petit patrimoine de la Nièvre.

Les termes croix viennent du mot latin crux qui a le sens de « poteau ». Son usage en tant que symbole religieux remonte plusieurs siècles avant l’époque du Christ et a une valeur universelle.

Le mot « calvaire » vient du latin « calvarium״, traduction de l’araméen “Golgotha”, voulant dire lieu où le Christ a été crucifié.

Depuis le IVe siècle, la croix est imposée comme symbole du Christianisme.

L’usage d’ériger des croix aux bords des chemins et aux carrefours des villes et villages est très ancien.

C’est ainsi que nos ancêtres devenus chrétiens commencent à les ériger, en l’honneur du vrai Dieu Jésus Christ, Sauveur du Monde.

Les croix et les calvaires ont pris la place des “ex voto” païens. Avec le soutien des fidèles riches, les paroisses se lancent dans l’édification de calvaires.

Ce sont des signes extérieurs de richesse à la gloire de Dieu. Un phénomène de concurrence et d’émulation entre bourgs et villages intervient.

Certains de ces monuments, construits au XIXe siècle, sont des souvenirs des missions, périodes marquées par des confessions massives, par de nombreux offices au cours desquels, interviennent les prédicateurs qui exhortaient les habitants du village à une plus grande foi.

Difficile de retracer l’histoire des calvaires, beaucoup d’entre eux sont des monuments commémoratifs. Ils sont à l’endroit où s’est produit un événement exceptionnel, un événement dont l’issue fut funeste ou heureuse. Les grandes épidémies comme la peste ont donné lieu à l’érection de croix pour remercier le ciel d’avoir épargné un village, une famille.

La Crucifixion est très fréquemment représentée dans les églises catholiques et orthodoxes par un ou plusieurs crucifix de tailles diverses.

Il en est de même des calvaires, des maisons habitées par un croyant, des cimetières, etc.

Dans les églises orthodoxes, la croix est à 6 ou 8 branches contre 4 à 6 chez les catholiques.

Un crucifix a pour l’essentiel la forme d’une croix latine, dont la barre verticale est allongée vers le bas et courte vers le haut, et pouvant porter dans cette partie supérieure le sigle INRI, acronyme de Jésus de Nazareth, Roi des Juifs.

Une statuette ou image de Jésus est fixée à la croix, montrant les clous dans ses mains et ses pieds et une blessure dans son côté gauche, en référence aux récits de la Passion.

Un calvaire se définit par une croix complexe avec des statues de personnages nombreux.

Rien à voir avec les milliers de crucifix qui jalonnent nos routes à la croisée des chemins qui ne sont pas du tout des calvaires, mais simplement des croix avec ou sans le Christ et des croix de mission.

Une « croix d’évangélisation » qui perpétue la tradition judéo-chrétienne. L’annonce orale des douze Apôtres vers les quatre points cardinaux y est symbolisée par trois perles sur chaque bras de la croix ; la perle centrale représentant le Verbe en Marie dans l’Église-mère de Jérusalem avec les quatre petites perles des quatre textes de référence évangélique.

À minima le calvaire est une croix avec Jésus crucifié.

Mot d’origine latine qui signifie : “crâne” correspondant à l’araméen “Golgotha”. C’est le nom de la colline située à l’extérieur de la ville de Jérusalem où l’on exécutait les condamnés à mort et sur laquelle le Christ fut crucifié.

Alluy est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Découverte du  Manoir de la commune d’ Arcilly.

Découverte de l’église de la commune d’Alluy.

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Bonne découverte d’un diaporama de la Crypte d’Alluy.

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Nièvre Puits ,

Puits du carrefour La Coudraye un beau patrimoine

Puits du carrefour La Coudraye – Patrimoine du Nivernais en Bourgogne-Franche-Comté

Ce puits du carrefour est situé au croisement de la départementale 213 et d’une voie sans issue. Placé dans une petite enclave d’un mur, comme d’autres puits de la commune, ce puits est édifié en pierre de taille, de plan octogonal. Son mécanisme est porté par des supports en fer forgé, il est abrité par un toit en zinc.

Les Puits Patrimoine vernaculaire de la Nièvre

Autrefois, bien avant que l’eau n’arrive au robinet de nos foyers, les puits étaient avec les fontaines et les cours d’eau les seuls lieux d’alimentation en eau potable.

Les puits et les fontaines sont souvent situés au centre d’une place, ils constituaient un lieu majeur de la sociabilité villageoise, un lieu d’échanges, de discussions et parfois de conflits, vers lequel convergeaient principalement les ménagères et les enfants, au moins deux fois par jour, matin et soir.

L’eau des puits était utilisée comme point d’eau autour des maisons, et pour arroser les jardins et les cultures.

Les premiers puits étaient probablement de très simples trous non protégés des éboulements et qui n’ont pas résisté au temps et de ce fait ont disparu.

Jusqu’aux années 60, le mécanisme des puits était construit en bois, dès la révolution industrielle, fin du XIXe siècle, le mécanisme est fabriqué en fer et les puits fonctionnent désormais à l’aide d’un système mécanique.

Un puits à eau est le résultat d’un terrassement vertical, par forage, havage, ou manuel permettant l’exploitation d’une nappe d’eau souterraine, un aquifère.

L’eau est remontée au niveau du sol grâce à un seau placé au bout d’une corde, ou par pompage. Les puits sont très divers, en raison de leur mode de creusement, leur profondeur, leur volume d’eau, ou leur équipement.

Les témoignages archéologiques anciens datent du Néolithique, et ils sont en Europe localisés sur le pourtour de la Méditerranée ou en Europe centrale et Europe de l’Est.

Le plus ancien puits du monde a été découvert à Chypre sur le site de Kissonerga,  il est daté du Xe au IXe millénaire. Les premiers puits étaient probablement de très simples trous non protégés des éboulements et qui n’ont pas résisté au temps et de ce fait ont disparu.

Le plus ancien puits du monde a été découvert à Chypre sur le site de Kissonerga,  il est daté du Xe au IXe millénaire. Les premiers puits étaient probablement de très simples trous non protégés des éboulements et qui n’ont pas résisté au temps et de ce fait ont disparu.

Sur les places des villes, on creusait de larges puits, si la situation des localités ne permettait pas l’établissement d’une fontaine.

Les puits placés extérieurement sur la voie publique étaient d’une grande simplicité.

Ceux qui s’ouvraient dans les églises où les cloîtres étaient souvent très richement ornés. Leurs margelles, les supports des poulies, devenaient un motif de décoration.

 Il existe encore dans quelques villes de France des puits ayant conservé leurs armatures de fer des XVe et XVIe siècles. Les constructeurs du moyen âge ne procédaient pas autrement que nous pour percer des puits. Creusant un trou cylindrique, ils y plaçaient un rouet de bois de chêne, sur lequel on élevait le mur en tour ronde. Déblayant peu à peu sous le rouet, celui-ci descendait avec la portion de maçonnerie qu’il supportait ; on complétait, à mesure de l’abaissement du rouet, cette maçonnerie cylindrique dans la partie supérieure. (Dictionnaire Raisonne de l’Architecture Française – Volume 7- Viollet-le-Duc)

Le puits est le résultat d’un terrassement vertical, par forage manuel, qui permet l’exploitation de la nappe d’eau souterraine, un aquifère. L’eau peut être remontée au niveau du sol grâce à un seau ou une pompe, manuelle. Les puits sont très divers, que ce soit par leur mode de terrassement, de réalisation, de leur profondeur, de leur volume d’eau, ou de l’équipement qu’il possède.

Lys est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Bonne découverte du puits du carrefour GPS 47.33361, 3.59428

Un clic pour situer les monuments nivernais sur une carte.

Découverte de La balance de La Coudraye sur la place du village.

  • Puits du carrefour La Coudraye
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Calvaires et croix Croix Nièvre ,

Croix du carrefour de La Coudraye un petit patrimoine

Croix du carrefour de La Coudraye – Patrimoine de la commune de Lys – Patrimoine du Nivernais en Bourgogne-Franche-Comté

La croix du carrefour de La Coudraye est au croisement de la départementale 213 et du chemin communal. Cette croix en fer forgé est fixée sur un fût de pierre cylindrique qui repose sur une base cubique elle aussi en pierre.

Les croix constituent une part importante du petit patrimoine de la Nièvre.

Les termes croix viennent du mot latin crux qui a le sens de « poteau ». Son usage en tant que symbole religieux remonte plusieurs siècles avant l’époque du Christ et a une valeur universelle.

Le mot « calvaire » vient du latin « calvarium״, traduction de l’araméen “Golgotha”, voulant dire lieu où le Christ a été crucifié.

Depuis le IVe siècle, la croix est imposée comme symbole du Christianisme.

L’usage d’ériger des croix aux bords des chemins et aux carrefours des villes et villages est très ancien.

C’est ainsi que nos ancêtres devenus chrétiens commencent à les ériger, en l’honneur du vrai Dieu Jésus Christ, Sauveur du Monde.

Les croix et les calvaires ont pris la place des “ex voto” païens. Avec le soutien des fidèles riches, les paroisses se lancent dans l’édification de calvaires.

Ce sont des signes extérieurs de richesse à la gloire de Dieu. Un phénomène de concurrence et d’émulation entre bourgs et villages intervient.

Certains de ces monuments, construits au XIXe siècle, sont des souvenirs des missions, périodes marquées par des confessions massives, par de nombreux offices au cours desquels, interviennent les prédicateurs qui exhortaient les habitants du village à une plus grande foi.

Difficile de retracer l’histoire des calvaires, beaucoup d’entre eux sont des monuments commémoratifs. Ils sont à l’endroit où s’est produit un événement exceptionnel, un événement dont l’issue fut funeste ou heureuse. Les grandes épidémies comme la peste ont donné lieu à l’érection de croix pour remercier le ciel d’avoir épargné un village, une famille.

La Crucifixion est très fréquemment représentée dans les églises catholiques et orthodoxes par un ou plusieurs crucifix de tailles diverses.

Il en est de même des calvaires, des maisons habitées par un croyant, des cimetières, etc.

Dans les églises orthodoxes, la croix est à 6 ou 8 branches contre 4 à 6 chez les catholiques.

Un crucifix a pour l’essentiel la forme d’une croix latine, dont la barre verticale est allongée vers le bas et courte vers le haut, et pouvant porter dans cette partie supérieure le sigle INRI, acronyme de Jésus de Nazareth, Roi des Juifs.

Une statuette ou image de Jésus est fixée à la croix, montrant les clous dans ses mains et ses pieds et une blessure dans son côté gauche, en référence aux récits de la Passion.

Un calvaire se définit par une croix complexe avec des statues de personnages nombreux.

Rien à voir avec les milliers de crucifix qui jalonnent nos routes à la croisée des chemins qui ne sont pas du tout des calvaires, mais simplement des croix avec ou sans le Christ et des croix de mission.

Une « croix d’évangélisation » qui perpétue la tradition judéo-chrétienne. L’annonce orale des douze Apôtres vers les quatre points cardinaux y est symbolisée par trois perles sur chaque bras de la croix ; la perle centrale représentant le Verbe en Marie dans l’Église-mère de Jérusalem avec les quatre petites perles des quatre textes de référence évangélique.

À minima le calvaire est une croix avec Jésus crucifié.

Mot d’origine latine qui signifie : “crâne” correspondant à l’araméen “Golgotha”. C’est le nom de la colline située à l’extérieur de la ville de Jérusalem où l’on exécutait les condamnés à mort et sur laquelle le Christ fut crucifié.

Bonne découverte de Croix du carrefour de La Coudraye GPS 47.33313, 3.59132

Lys est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Un clic pour situer les monuments nivernais sur une carte.

Découverte de La balance de La Coudraye sur la place du village.

Découverte d’un des puits de la Coudraye – Patrimoine vernaculaire de Lys.