Châteaux Nièvre

Château le Petit Bussy un patrimoine

Château le Petit Bussy – Manoir de Petit-Bussy – Patrimoine du Nivernais en Bourgogne Franche-Comté.

Le Château le Petit Bussy est plutôt un manoir de forme rectangulaire, agrémenté, d’une petite tour ronde en plein centre de la façade, le château du Petit-Bussy.

Une date 1823 ce trouve au dessus d’une porte, il est édifié sur l’emplacement d’une ancienne maison forte citée au XVIIe siècle, sous le nom de « Bissy » ou « Bizy ».

Au XIXe siècle François Dauvergne en fut propriétaire( fermier ) pendant plus de 40 ans. il sera Maire de Saint Maurice en 1840.

Le peintre LOUIS DAUVERGNE fils du propriétaire retrouve son père au château du Petit-Bussy à Saint-Maurice, canton de Saint-Saulge, ou il possède un atelier.

Il y peint pendant de nombreuse années. Sur les berges de l’ancien étang de Bicherolle, subsiste une grange appelée encore  » la grange aux peintures « .

A la mort de son père en 1861, il achète une maison à Saint-Saulge puis déménage près de sa sœur à Nevers au quatre place de la République, en 1894.

Il décède le 31 juillet 1899 et est inhumé au caveau familial de Montapas. Louis Dauvergne, né à Rouy (Nièvre) le 26 mars 1828 et mort à Nevers (Nièvre) le 31 juillet 1899, est un artiste peintre français.Une propriété privée.

Saint-Maurice est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne Franche-Comté.

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Découverte de la Chapelle de Hubans – Chapelle de la Vierge.

Découverte de l’église de la commune de Bussy la Pesle.

Bonne découverte du Château Petit Bussy – Manoir de Petit-Bussy GPS 47.12305, 3.56589.

  • Le Château le Petit Bussy Nièvre Passion
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Abbaye Châteaux Couvents Demeure Églises Nièvre ,

Chartreuse de Basseville un beau patrimoine

Chartreuse de Basseville – Chartreuse Notre-Dame – Saint-Jean – Patrimoine du Nivernais en Bourgogne-Franche-Comté

La Chartreuse de Basseville à été fondée en 1328 par Jean le Grand, curé de Surgy, aumônier et chapelain de Louis 1er comte de Nevers. Le monastère devint une seigneurie prospère. La Chartreuse était un établissement de chartreux appelé Chartreuse de Notre-Dame-du-Val-et-Saint-Jean de Basseville

L’église est bénite en 1331 par le patriarche de Jérusalem. Elle subit le passage des Anglais à Coulanges en 1360, pendant la guerre de cent ans. En 1430 des bandes agglo-bourguignonnes. L’église est plan rectangulaire, avec un chevet à pans coupés du XVIe siècle, l’église fut le premier bâtiment édifié. Elle fut consacrée le 2 avril 1331 en l’honneur de la Vierge et de Saint-Jean-Baptiste.

En 1539 saccage par les Huguenots venant d’Entrains. Son église est à nef unique, son chevet rectangulaire, elle a été consacrée sous le double vocable de notre dame et de saint Jean de Basseville.

Ses murs sont marqués par l’incendie de 1693. Les derniers moines l’ont quittée en 1790, leurs biens étant devenus propriété nationale et mis en vente.

Les onze religieux qui étaient encore présents en 1789 furent chassés du monastère dès le début de La Révolution et les douze journaliers permanents quittèrent également les lieux. Elle fut à nouveau pillée et de nombreux documents furent détruits. Devenue propriété nationale, les biens restant furent vendus.

Seuls quelques vestiges des anciens bâtiments sont conservés. Au dessus du porche d’entrée une niche abrite une coquille Saint-Jacques,  la chartreuse était un lieu de passage sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle, via Vézelay. Classée monument historique le 24 octobre 1927. Le pont-levis, en bois, construit en 1831, soit un an après l’ouverture du canal du Nivernais. L’actuel pont est offert par l’Allemagne en réparation des dommages causés par la Première Guerre mondiale.

Propriété privée.

Chartreuse de Basseville : inscription par arrêté du 24 octobre 1927, Référence de la notice PA00112991

Surgy est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

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Découverte du moulin Neuf du village de Surgy.

Découverte du moulin aux Moines à Surgy.

Bonne découverte Chartreuse de Basseville GPS 47.49714, 3.51446

Chapelles Églises Morvan Nièvre

Chapelle du banquet un beau patrimoine

Chapelle du banquet – Patrimoine de Mhère – Patrimoine religieux du Nivernais en Bourgogne-Franche comté

La chapelle du banquet est placée sous le vocable de Notre Dame du Morvan (ou Mor-ven). Le Mont Banquet, il culmine à 554 mètres. En 1857 construction de la Chapelle du banquet (L’inauguration eut lieu le 21 septembre 1858), est réalisée grâce à Monsieur Dupin, le propriétaire du Château de Raffiny, et ancien Président de la chambre des députés et maire de Gâcogne. Elle est inspirée du style roman du XIe siècle.

Elle se compose d’un choeur en abside et d’un clocher porche.

La chapelle mesure quinze mètres de long sur 7.5 mètres de large sur dix huit mètres de haut (sans la croix), elle est de style roman, et datée du XIe siècle, elle est placée sous le vocable de la Sainte Vierge.

A.M. Dupin et son épouse s’étaient voués à la Vierge, ils décidèrent d’ériger pour elle une chapelle au sommet d’une colline en 1858. Le vœu s’inscrit dans un contexte global très favorable au culte marial après la promulgation du dogme de l’Immaculée Conception en 1854.

Le pèlerinage du Banquet approuvé de l’évêque T. Forcade reçut des indulgences plénières en 1863 de Pie IX. Le fondateur de ce pèlerinage était procureur général de la Nièvre. Homme de droit, il a procédé à la réédition de la coutume du Nivernais de Guy Coquille.

Le pèlerinage concernait surtout des femmes désireuses d’avoir des enfants qui buvaient l’eau d’une fontaine.

Un crime commis dans ce lieu en 1916 marqua un terme au passage des pèlerins. Dans les années 1960, le culte était encore abandonné, puis il s’est relevé à partir de la restauration de la chapelle en 1986 à l’initiative de l’association ProMorvan. Il figure depuis parmi les pèlerinages diocésains nivernais.

A l’époque où le Morvan était peuplé par les Eduens, se trouvait sur les hauteurs dites «du Haut du Banquet» un temple celte qui ras-semblait régulièrement les habitants de la contrée.

Lors de la dernière guerre, le sanctuaire eut ses épisodes historiques : la cloche qui avait été réquisitionnée par les Allemands fut cachée dans un étang près de Gâcogne où elle a été récupérée après la Libération (elle retourna dans son clocher après la restauration de celui-ci en 1989).

Le drapeau nazi a flotté une journée sur la chapelle, et des patriotes du hameau de Jeaux ôtèrent ce voile non désiré. Un site merveilleux! une vue imprenable!

Longtemps laissée à l’abandon, elle fut restaurée en 1986 par l’association PRO MORVAN.

Sources: Bibliothèque du CARE. Enquête Dupront: diocèse de Nevers. BAUDIAU J.-F., 1965 (2èmeéd.), Le Morvand ou essai géographique, topographique et historique sur cette contrée, t.2, Paris, Guinegaud, p. 165-69. Anonyme, 1858, La chapelle de Notre Dame du Morvand, Paris, 9 p.

Mhère est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

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Bonne découverte de la Chapelle du banquet GPS 47.1999, 3.88941

Découverte du monument aux Morts de Mhère – Souvenir du souvenir.

Découverte de l’église de Mhère – Église Saint Germain.

Lavoirs Nièvre ,

Lavoir de Cœurs un beau patrimoine vernaculaire

Lavoir de Cœurs – Patrimoine vernaculaire de Marcy – Patrimoine du Nivernais en Bourgogne Franche-Comté

Le Lavoir de Cœurs se trouve dans le village du même nom. Il est situé sur la rue de la fontaine. Sa source récupère en complément l’eau de pluie des chéneaux de la toiture.

Auprès du lavoir un puits avec une pompe à volant, des auges pour les animaux et en face un lavoir, celui-ci est alimenté par le ruisseau de Cœurs.

Le Lavoir de Cœurs est couvert d’une toiture de petites tuiles plates. Sa source est protégée par une grille métallique.

Le lavoir possède des bancs en pierre de taille. Une petite marre se trouve pas loin du bâtiment, ainsi que des auges pour les animaux et une pompe à volant.

Les lavoirs constituent une part importante du petit patrimoine bâti de la Nièvre.

Le Parlement vote une loi le 3 février 1851 qui accorde un crédit spécial, pour subventionner à hauteur de 30 %, la construction des lavoirs couverts et, prévoit que « c’est au lavoir commun que la laveuse trouvera une distribution commode d’eau chaude et d’eau froide, des appareils de séchage qui lui permettent une économie de temps, et qui lui évitent d’effectuer le blanchissage dans l’habitation ».

Le rôle social du lavoir était primordial. C’est là que les femmes se retrouvaient, chacune ayant une place précise, sous l’autorité de la doyenne. On riait, on papotait.

Les femmes qui ne pouvaient pas faire garder leurs enfants en bas âge venaient avec eux au lavoir.

Il était autrefois un lieu de rencontre animé où se retrouvaient régulièrement les habitantes.

Les conditions de travail y étaient fort pénibles, les intempéries, les mains des femmes, plongées dans l’eau fraîche et parfois, glacée l’hiver, en ressortaient souvent meurtries, gercées et crevassées. Elles faisaient une grande consommation de pommade pour pouvoir continuer leur dur labeur. Le lavoir était réputé autrefois, pour être un lieu de médisance, mais il permettait de rompre l’isolement des femmes, la solidarité des dames était bien présente, ne serait-ce que pour tordre le linge à deux en sens inverse.

Le lavoir représente tout un pan de notre mémoire populaire. C’est à ce titre qu’il doit être respecté,

Il fallait souvent faire plusieurs voyages dans la journée, parfois sur plusieurs kilomètres pour aller au lavoir du pays, pour pouvoir porter les corbeilles de linge sale, le coffre, le battoir, parfois la planche à laver, et naturellement le savon et la brosse. La brouette (la beurouette en patois morvandiau) qui n’était pas d’une grande capacité.

– Le coffre, le Cabasson, ou boîte à laver, souvent aussi le carrosse (ou parfois, caisse). Renforcé avec des chiffons ou de la paille, et calé au bord de la pierre à laver, il permettait à la lavandière de se mettre à genoux avec un minimum de confort.

– Le battoir à linge : le tapoir, en patois morvandiau le tapoué. La lavandière mettait le linge en boule et « tapait » dessus avec énergie : elles tapoueillaient!

– La planche à laver : on l’utilisait pour laver à la rivière ou à la fontaine : elle remplaçait la margelle à laver du lavoir.

– Le chevalet était fabriqué en bois, il permettait de suspendre provisoirement le linge et de le faire égoutter, lorsqu’il n’y avait pas d’étendoir au lavoir.

– Le savon sert à décoller la crasse, à détacher le linge sale, le gros savon, conditionné en forme de gros cube. On pouvait utiliser la saponaire, appelée aussi herbe à foulon (dans certaines régions, les foulons piétinaient foulaient au pied – la laine dans des bassins), dont les racines ont particularité de faire de la mousse. On l’utilisait en décoction froide. La saponaire est une plante à fleurs violacées qui pousse au printemps au bord de l’eau.

– La brosse : la fameuse brosse à chiendent, aucune tâche ne doit lui résister.

Certains lavoirs étaient équipés de cheminées pour produire la cendre nécessaire au blanchiment du linge.

Le Hameau de Cœurs se trouve dans le département de la Nièvre en région Bourgogne Franche comté.

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Découverte du plan d’eau de Marcy – Étang de Marcy.

Découverte d’un Colombier du village de Marcy.

Découverte de l’église de Marcy – Église Saint-Sulpice.

Bonne découverte du Lavoir de Cœurs – Patrimoine vernaculaire de Marcy GPS 47.31638, 3.38269

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Four Mines Nièvre ,

Mines et four de Chaumot Chitry un beau patrimoine industriel

Mines de Chaumot et de Chitry les Mines – Ancien four à chaux – Patrimoine du Nivernais en Bourgogne Franche-Comté.

Les Mines de Chaumot et de Chitry les Mines sont situées le long de la départementale 130, contre une butte. Les premiers fours, avaient la forme d’une cruche, sont construits en briques, au pied d’une butte de terre.

Cette butte servait de rampe d’accès au « gueulard » (ouverture supérieure) par lequel pourra s’opérer le chargement en matière première.

On fait le remblai, on tasse la terre, on taille l’emplacement du four.

Pour construire le four, on réalise un moule en terre ou, le menuisier réalise un moule en bois, puis sont empilé des briques réfractaires contre la terre.

On construit un mur de pierres devant et on garnit le tour du four avec de la terre argileuse, puis on pratique une ouverture, avec porte dans le bas du four pour accéder au foyer.

L’ancien propriétaire du château de Chitry, la famille Des Barres de 1422 à 1559, obtiennent Sous Louis XI l’autorisation d’exploiter les mines de plomb et d’argent.

L’entrée principale est placée contre une motte dans un champ sur la départementale 130.Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est Capture-decran-2023-01-07-093732.jpg

D’après les anciens la tour est bien l’entrée principale d’une ancienne mine.

Les traces nombreuses d’anciennes exploitations minières, mines de plomb argentifère furent découvertes en 1493 sur le territoire  jusqu’aux collines boisées de Chaumot.

Dans la vallée de l’Yonne, en aval de Corbigny, un complexe minier important semble avoir existé.

Il aurait eu pour centre Chitry-les-Mines qui est une commune du canton de Corbigny et aurait débordé jusqu’à Marigny, Saint-Didier et Montceau-le-Comte, etc.

Sur les bords de l’Yonne, à Chitry même, pittoresque localité historique avec son église du XVIe siècle et son château du XVIIe siècle, on peut voir encore aujourd’hui les traces nombreuses d’anciennes exploitations minières, qui ont eu dans le passé un développement considérable.

Société Linnéenne de Lyon partie scientifique Chitry (Nièvre) et ses anciennes exploitations minières par Jacques Monot -182) .

Ces mines, exploitées par Jean De Béze de 1492 à 1560, l’exploitation des mines de Chitry s’est développée des deux côtés de la vallée de l’Yonne.

Le territoire de cette commune est creusé de toutes parts. Dans les bois de Chaumot, sur une largeur de près de 80 mètres des centaines de puits, très rapprochés les uns des autres, indiquent une puissance de gisement considérable.

La profondeur de ces puits d’extraction, plus ou moins comblés, varie de 1 mètre à 2 mètres, leurs diamètres de 2 à 4 mètres.

Le gisement de Chitry les mines est un gisement de sub-surface.

La période principale de l’exploitation se situe à la fin du XVe siècle et dans la plus grande partie au XVIe siècle. l’extraction du minerai était couplée avec une fonderie pour séparer l’argent du plomb, à l’époque un métal recherché pour battre la monnaie.

Une estimation de 20 000 tonnes de plomb extrait, environ 85% du plomb extrait dans le Morvan.

Chaumot est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne Franche-Comté.

Chitry et ses exploitations minières 

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Anciens travaux (gallo-romains et XVIe siècle): tranchées, puits, galeries de  Chitry et de Chaumot.

Bonne découverte des Mines de Chaumot et de Chitry les Mines GPS 47.26027, 3.63926

Découverte du Port de Chitry – Chaumot.

Découverte du Lavoir de Chaumot.

Découverte du Monument Jules Renard à Chitry les Mines.

Jacques Momot Publications de la Société Linnéenne de Lyon Année 1967 36-5 pp. 182-187  Chitry (Nièvre) et ses exploitations minières. Chitry les mines Nièvre rapport d’ensemble par BURNOL et J. LHEGU
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Églises La Charité-sur-Loire Nièvre Prieuré

Prieuré de La Charité sur Loire un remarquable patrimoine

Prieuré de La Charité sur Loire – Église Notre-Dame de La Charité-sur-Loire – Patrimoine du Nivernais en Bourgogne-Franche-Comté

Le Prieuré de La Charité sur Loire, vers l’an 700, Rolland du Roussillon fonde un couvent dans la bourgade de Seyr. Cette première implantation religieuse est détruite par l’invasion arabe.

En 756, un nouveau monastère, est fondé par Pépin le Bref. Il est détruit avec le village par les invasions barbares. L’évêque d’Auxerre Geoffroy de Champallement souhaite relever les ruines.

Il obtient des seigneurs du lieu la cession des parcelles de terrain, avant de les céder à son tour à l’abbé de Cluny saint Hugues. L’ensemble du prieuré, est construit à partir de 1059 par des moines bénédictins venus de Cluny. Ce dernier envoie à Seyr le moine Gérard et un nouveau monastère est fondé vers 1052 – 1056.

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La Charité-sur-Loire (Nièvre). Plan de localisation des interventions du CEM entre 2010 et 2014.

La charité que les pères dispensent aux pauvres vaut à Seyr un nouveau nom, La Charité-Sur-Loire. Le prieuré, qui devient la fille aînée de Cluny,  abritant 200 religieux .

La Charité-sur-Loire (Nièvre). Plan de localisation des interventions du CEM entre 2010 et 2014.

L’église est consacrée le 9 mars 1107 par le pape Pascal II, qui l’exempte de toute soumission au pouvoir. Le prieuré s’enrichit encore à l’époque des Croisades, grâce aux dons faits par les Croisés avant leur départ.

En 1173, les moines prennent le titre de seigneurs de la Charité. Dévasté par un incendie en 1204. La ville est aux mains des Navarrais en 1364, la ville est délivrée par Philippe le Hardi, duc de Bourgogne, à la demande du roi de France Charles V.

Un capitaine du duc de Bourgogne, Perrinet-Gressart, pille le prieuré et maltraite les moines. En 1504 Jean de la Madeleine de Ragny, engage des travaux de rénovation. En 1559 Un gigantesque incendie ravage la Charité, puis les guerres de religions. Abbaye-étape sur les chemins de pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle . Magnifique endroit chargé de notre histoire.

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Découverte du cloître de l’ancien prieuré Notre Dame de La Charité-sur-Loire.

Découverte de la Salle Capitulaire de la Charité-sur-Loire – Prieuré.

Découverte de l’ancienne église de La Charité Sur Loire – Église Saint-Pierre.

La Charité-sur-Loire est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Bonne découverte: Prieuré La Charité sur Loire GPS 47.17843, 3.01687